Depuis une cinquantaine d'années, la production spermatique des hommes a en effet diminué de moitié environ tandis que l'incidence du cancer du testicule a augmenté de près de 5%. Même si le débat reste vif pour savoir quelle part relève des évolutions démographiques et des techniques médicales de diagnostic et quelle est celle qui est imputable aux modifications de l'environnement, les produits chimiques sont fortement suspectés. Certains ont déjà démontré en laboratoire leur effet cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction (CMR) et des effets similaires sont observés chez les espèces sauvages et notamment les poissons et les amphibiens.
Le 25 novembre dernier, ce sujet a fait l'objet d'un colloque et le ministère de la santé et de l'environnement se sont associés pour informer les populations à risque comme les femmes enceintes et les jeunes enfants.
Article publié le 29 janvier 2009