C'est le nombre de décès attribués à la pollution chaque année dans le monde, selon la revue
Lancet Planetary Health publiée le 18 mai
. L'étude a été réalisée par une trentaine de chercheurs internationaux au sein de la commission « pollution et santé », qui évalue les conséquences des multiples pollutions.
Basée sur les chiffres de 2019, elle démontre que la pollution de l'air reste la source principale des morts prématurées, avec environ 75 % des décès, suivi de la pollution d'origine chimique, de l'eau, des sols et du plomb. Les pays pauvres sont particulièrement touchés, avec 90 % des décès concentrés dans ces régions, notamment l'Asie du Sud.
Face à ces constats, la commission du
Lancet recommande la création d'un groupe scientifique consacré à la pollution sur le modèle du Giec,
une mesure portée également par la France.