C’est la quantité totale de carbone stockée par près de 10 milliards d’arbres des régions sèches de l’Afrique subsaharienne, selon une
étude publiée, le 1
er mars, dans la revue
Nature. Les chercheurs montrent que cette valeur, ainsi que la densité des arbres dispersés, est sous-estimée dans la plupart des modèles de végétation utilisés dans les simulations du climat.
« Pour comparaison, les stocks de la forêt en France métropolitaine représentent 2,4 milliards de tonnes », indique l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), qui a participé à cette étude pilotée par la Nasa et l’université de Copenhague. Afin d’analyser chaque arbre individuellement, les scientifiques ont développé une méthode combinant intelligence artificielle (IA), associée au calcul haute performance, imagerie à haute résolution spatiale (50 cm) et données de terrain.