Arnaud Montebourg, interviewé dimanche soir sur BFM TV, a provoqué de nombreuses réactions, alors que doit s'ouvrir à l'automne un
débat national sur l'énergie. Une prise de position qui n'est pas anodine : selon les décrets d'attribution des
portefeuilles ministériels, les ministères de l'Environnement et du Redressement productif travaillent conjointement sur la question énergétique.
"Notre choix d'avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique", a-t-il indiqué, soulignant l'augmentation continue de la consommation des ménages et de l'industrie. De plus, selon lui, 500.000 emplois directs et indirects sont créés par la filière nucléaire.
Interrogé lundi sur ses propos tenus la veille, Arnaud Montebourg a déclaré qu'il était dans "
la droite ligne de ce qu'a été le discours de campagne de François Hollande". Ce dernier s'est engagé à faire passer la part de l'électricité d'origine nucléaire dans le mix énergétique de 75 % à 50 % d'ici 2025 et à fermer la centrale de Fessenheim au cours de son quinquennat.
"La réduction (du nucléaire) se conjugue dans une équation à deux chiffres : la quantité de ce que l'on consomme chaque année, qui augmente, et l'offre", estime Arnaud Montebourg.