L'Union française des industries pétrolières (UFIP) a déploré hier "des décisions préjudiciables à l'économie française", suite à l'abrogation des trois permis de recherche de gaz de schiste accordés à Total et à l'américain Schuepbach dans le sud de la France (Nant, Villeneuve-de-Berg et Montélimar), annoncée le 3 octobre par le gouvernement.
"Ces décisions vont empêcher d'identifier et d'évaluer le potentiel de nouvelles ressources énergétiques nationales, alors que la France importe 99 % de sa consommation de pétrole et 98 % de sa consommation de gaz'' , estime l'UFIP dans un communiqué. ''Ces décisions envoient un signal négatif aux investisseurs internationaux'', ajoute-t-elle. Selon elle, ''la France est le seul pays au monde qui interdit l'emploi de la technique de fracturation hydraulique pour l'exploration et la production de pétrole et de gaz''.
L'UFIP souhaite que, conformément à la loi du 13 juillet dernier (interdisant la fracturation hydraulique, ndlr) ''les travaux s'engagent dès que possible avec les Pouvoirs Publics et les Collectivités Locales, pour mettre au point les conditions d'acceptabilité".