La question du risque industriel et de l'urbanisation alentour est toujours d'actualité. Alors que la transposition de la directive Seveso 3 risque d'impacter considérablement les sites industriels, priorité est donnée pour l'instant à la finalisation des PPRT et au développement d'une gouvernance collective au sein des plateformes industrielles.

Comme ses voisins européens la France doit faire en sorte que ses masses d'eau soient en bon état écologique et chimique d'ici 2015. Un objectif ambitieux qui ne sera pas atteint pour 36% des cas pour des raisons techniques ou de coûts. Et le contexte de défiance envers les normes environnementales ne risque pas de faciliter les choses. La "simplification" demandée par de nombreux secteurs y compris l'agriculture fait craindre un affaiblissement des exigences, éloignant encore un peu plus l'atteinte des objectifs de la directive cadre sur l'eau.

Fixés au niveau national, les objectifs de la transition écologique vont devoir se décliner au niveau des territoires. Une étape majeure mais exposée à de nombreuses incertitudes quant à la marge de manoeuvre des différents échelons territoriaux. Pourtant, cette déclinaison conditionnera le mode de vie urbain d'ici 2050. Gestion des déchets, approvisionnement en eau, aménagement du territoire, mobilité, les villes sont au coeur de nombreux enjeux.

Depuis octobre 2012, de nouvelles règles s'appliquent à la construction. Derrière l'acronyme RT 2012 se cachent des indicateurs, des formules de calcul dont l'objectif est de limiter les besoins énergétiques. En tant que premier poste d'économie, le trio Chauffage, Ventilation, Climatisation (CVC) est au coeur des enjeux.

Si la filière de recyclage des véhicules hors d'usage semble mature avec des objectifs et une réglementation adéquate, le cas des autres véhicules de transport comme les avions, trains ou encore bateaux est loin d'être similaire. Plusieurs filières françaises se sont montées discrètement mais elles ont du mal à trouver un marché par manque de réglementation incitative.

Alors que les objectifs de la première période du protocole de Kyoto ont été atteints, son avenir est loin d'être scellé. Plusieurs pays ne veulent pas ou hésitent à se relancer dans une seconde période et rendent incertaine la poursuite des mécanismes de flexibilité et du marché carbone. Autant d'incertitudes qui poussent les acteurs locaux à prendre en main le sujet avec, le plus souvent, des niveaux d'engagement bien supérieurs à ce que les Etats veulent bien consentir.

Inépuisable, disponible partout et surtout gratuite, la chaleur du soleil a de quoi séduire. Pourtant, le marché des résidences individuelles a du mal à décoller et la technologie est surtout déployée dans le collectif. C'est surtout en matière de concentration de la chaleur que le solaire thermique fait recette : plusieurs industriels français misent sur cette filière pour développer leur savoir-faire et l'exporter dans les pays à gros potentiel.

Le risque de pénurie d'eau n'épargne pas la France. Agriculture, industries, habitants, les besoins en eau augmentent mais la ressource reste la même. La volonté de l'Homme d'accélérer ou de ralentir le cycle naturel de l'eau n'a par conséquent, jamais été aussi forte. Les regards se tournent désormais vers de nouvelles ressources non conventionnelles : eau de mer, eaux de pluie, eaux usées traitées voire vapeur d'eau atmosphérique.

Cinq ans après l'entrée en vigueur du règlement européen relatif à l'enregistrement, l'évaluation, l'autorisation et les restrictions des substances chimiques (Reach), l'heure est au bilan.

Du simple bâtiment aux réseaux paneuropéens, en passant par les eco-quartiers, l'heure est au déploiement de l'intelligence à toutes les échelles. Objectif ? Mesurer, piloter, anticiper les flux et surtout connecter les consommateurs aux producteurs. Electricité, eau, gaz, les smart grids dessinent les réseaux de demain.