La question du risque industriel et de l'urbanisation alentour est toujours d'actualité. Alors que la transposition de la directive Seveso 3 risque d'impacter considérablement les sites industriels, priorité est donnée pour l'instant à la finalisation des PPRT et au développement d'une gouvernance collective au sein des plateformes industrielles.

Depuis le 1er septembre, un nouveau règlement est venu renforcer la réglementation européenne sur les biocides comme les désinfectants ou les produits antiparasitaires. Il prévoit notamment une meilleure substitution des substances les plus préoccupantes pour la santé et l'environnement et un contrôle des produits traités aux biocides.

Depuis octobre 2012, de nouvelles règles s'appliquent à la construction. Derrière l'acronyme RT 2012 se cachent des indicateurs, des formules de calcul dont l'objectif est de limiter les besoins énergétiques. En tant que premier poste d'économie, le trio Chauffage, Ventilation, Climatisation (CVC) est au coeur des enjeux.

Alors que les applications des nanomatériaux explosent dans tous les domaines, des crèmes solaires aux raquettes de tennis en passant par les panneaux photovoltaïques, la réglementation est encore balbutiante. Le souci, pour les nanos, c'est que leurs impacts sur la santé et l'environnement restent encore largement méconnus. D'où l'appel de certains acteurs au principe de précaution, tandis que d'autres recourent au "safe by design" avec la volonté de créer des nanoparticules inoffensives.

Parfois complexe et couteuse mais souvent efficace, l'écoconception représente pour certains une solution à la crise. Economies, gains de part de marché, meilleure image de l'entreprise, les avantages qu'en tirent ses utilisateurs sont nombreux. Cette démarche devrait d'ailleurs être renforcée en 2014 avec l'extension du périmètre des produits concernés par les directives européennes.

Si la filière de recyclage des véhicules hors d'usage semble mature avec des objectifs et une réglementation adéquate, le cas des autres véhicules de transport comme les avions, trains ou encore bateaux est loin d'être similaire. Plusieurs filières françaises se sont montées discrètement mais elles ont du mal à trouver un marché par manque de réglementation incitative.

Les récentes modifications apportées aux ICPE et l'arrivée des nouvelles filières REP vont nécessiter mises aux normes et réaménagements dans les déchèteries. Des modifications qui ne seront pas sans impact sur les budgets et le personnel mais qui sont l'occasion d'améliorer les performances environnementales de ces installations.

Inépuisable, disponible partout et surtout gratuite, la chaleur du soleil a de quoi séduire. Pourtant, le marché des résidences individuelles a du mal à décoller et la technologie est surtout déployée dans le collectif. C'est surtout en matière de concentration de la chaleur que le solaire thermique fait recette : plusieurs industriels français misent sur cette filière pour développer leur savoir-faire et l'exporter dans les pays à gros potentiel.

Dans un monde en sortie de crise, l'idée d'une prospérité propre et pourvoyeuse d'emplois fait recette. La confiance des fonds d'investissements privés dans les éco-technologies et plus globalement l'économie verte se confirme tandis que nombre d'aides publiques visent à soutenir les PME éco-innovantes en France à travers l'Ademe, la CDC ou encore OSEO.

Face à l'épuisement des ressources naturelles et au renforcement des obligations environnementales, le marché des matières premières secondaires, c'est-à-dire issues du recyclage, a globalement le vent en poupe. Néanmoins, d'une matière recyclée à l'autre, la situation diffère en fonction d'enjeux sectoriels complexes.