Alors que les objectifs de la première période du protocole de Kyoto ont été atteints, son avenir est loin d'être scellé. Plusieurs pays ne veulent pas ou hésitent à se relancer dans une seconde période et rendent incertaine la poursuite des mécanismes de flexibilité et du marché carbone. Autant d'incertitudes qui poussent les acteurs locaux à prendre en main le sujet avec, le plus souvent, des niveaux d'engagement bien supérieurs à ce que les Etats veulent bien consentir.

Dans un monde en sortie de crise, l'idée d'une prospérité propre et pourvoyeuse d'emplois fait recette. La confiance des fonds d'investissements privés dans les éco-technologies et plus globalement l'économie verte se confirme tandis que nombre d'aides publiques visent à soutenir les PME éco-innovantes en France à travers l'Ademe, la CDC ou encore OSEO.

Face à l'épuisement des ressources naturelles et au renforcement des obligations environnementales, le marché des matières premières secondaires, c'est-à-dire issues du recyclage, a globalement le vent en poupe. Néanmoins, d'une matière recyclée à l'autre, la situation diffère en fonction d'enjeux sectoriels complexes.

Le risque de pénurie d'eau n'épargne pas la France. Agriculture, industries, habitants, les besoins en eau augmentent mais la ressource reste la même. La volonté de l'Homme d'accélérer ou de ralentir le cycle naturel de l'eau n'a par conséquent, jamais été aussi forte. Les regards se tournent désormais vers de nouvelles ressources non conventionnelles : eau de mer, eaux de pluie, eaux usées traitées voire vapeur d'eau atmosphérique.

Cinq ans après l'entrée en vigueur du règlement européen relatif à l'enregistrement, l'évaluation, l'autorisation et les restrictions des substances chimiques (Reach), l'heure est au bilan.

Après s'être occupée des pollutions visibles, la recherche s'intéresse depuis quelques années aux micropolluants, appuyée par des politiques publiques cherchant à mieux cerner l'ampleur du problème. De nombreuses questions restent en suspend, notamment sur leurs impacts sanitaires et les méthodes épuratoires.

Du simple bâtiment aux réseaux paneuropéens, en passant par les eco-quartiers, l'heure est au déploiement de l'intelligence à toutes les échelles. Objectif ? Mesurer, piloter, anticiper les flux et surtout connecter les consommateurs aux producteurs. Electricité, eau, gaz, les smart grids dessinent les réseaux de demain.

Les Français passent la majeure partie de leur journée en milieu clos. Que ce soit dans leur logement, au bureau, dans les lieux de loisirs ou encore dans les hôpitaux, ils sont exposés à une pollution de l'air intérieur qui peut être nocive pour la santé. Détails.

Après avoir beaucoup pensé la ville durable en HQE, en éco-quartiers, en éco-cités... semble venu le temps de repenser l'urbanisme. A la croisée des enjeux de l'énergie, des transports, de l'eau, des déchets, de la qualité de l'air, la ville du futur devra évoluer vers une plus grande durabilité.

En pilotant l'ensemble des équipements techniques et électroniques d'un bâtiment tertiaire, la gestion technique du bâtiment (GTB) permet de réaliser jusqu'à 30 % d'économies d'énergie, tout en optimisant le confort des occupants.