Le premier, daté d'octobre 2001, montrait que la formation du biofilm sur le cuivre était équivalente à la plupart des autres matériaux.
Ce rapport* faisait état des résultats obtenus par des tests statiques de courte durée sur différents matériaux de canalisation.
En février 2003, suite à une nouvelle expérimentation, ce même laboratoire revenait sur ses précédentes conclusions , et faisait état d'un vice de protocole ayant faussé les mesures.
Ces toutes dernières conclusions ont fait apparaître l'action bactériostatique du cuivre : associant une compatibilité avec les différents traitements de désinfection et une capacité à réduire la formation de biofilm, le tube de cuivre s'affirme
comme le matériau de canalisation le mieux placé pour lutter contre la prolifération des légionelles.
Le Centre d'Information du Cuivre a lancé une campagne contre la légionellose s'appuyant sur les conclusions de ce rapport. Un kit d'aide à la décision pour les prescripteurs du bâtiment est disponible en téléchargement libre sur leur site Internet.
La légionellose est une infection respiratoire aiguë due à Legionella, bactérie du milieu hydrique, dont la croissance est favorisée par une température variant de 25 à 45°C. C'est une maladie soumise à déclaration obligatoire aux autorités sanitaires depuis 19 87.
L'infection présente deux formes :
- une infection aiguë bénigne appelée fièvre de Pontiac, guérissant spontanément sans traitement en 2 à 5 jours ;
- une infection aiguë pulmonaire grave, pouvant entraîner le décès dans un peu plus de 15 % des cas, appelée maladie du légionnaire.
Dans ces deux formes, la transmission se fait par Inhalation de fines gouttelettes d'eau ou aérosols (taille < 5 micromètres) contenant des légionelles.
*Rapport réf. KOA 99.079
**Rapport réf. KWR 02.090 : disponible sur : www.kiwa.nl
Article publié le 03 mai 2005