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Actu-Environnement

Réchauffement climatique : c'est au tour des Académies des sciences des pays du G8 de lancer un appel

Les Académies des sciences lancent un appel pour contredire la position des pays qui refusent de ratifier et d'appliquer le protocole de Kyoto sous-couvert des incertitudes scientifiques entourant les divers scénarios concernant le réchauffement.

Gouvernance  |    |  C. Seghier
Dans la perspective de la réunion qui doit se tenir du 6 au 8 juillet prochain à Gleneagles, en Ecosse, les Académies des sciences des pays du G8 ont rendu publique, mercredi 8 juin, une déclaration commune intitulé Le changement climatique est une réalité concernant la réponse globale au changement climatique. Elle est signée par les Académies du G8 auxquelles se sont jointes celles du Brésil, de la Chine et de l'Inde.

Les Académies demandent aux responsables politiques d'entreprendre rapidement des actions pour réduire les causes du changement climatique [...] et de s'assurer que cette question est incluse dans toutes les stratégies pertinentes nationales et internationales. Ils appellent les leaders mondiaux, y compris ceux du sommet du G8 à :
• Reconnaître que la menace du changement climatique est évidente et croissante ;
• Lancer une étude internationale pour définir sur des bases scientifiques des cibles pour les concentrations de gaz à effet de serre et les scénarios d'émissions correspondants, pour permettre aux nations d'éviter les effets considérés comme inacceptables.
• Identifier les mesures ayant un bon rendement coût-efficacité, qui peuvent être prises maintenant pour contribuer à une réduction substantielle et à long terme des émissions nettes globales de gaz à effet de serre.
• Reconnaître que tout retard dans l'action accroîtra le risque d'effets environnementaux indésirables et exposera à des coûts plus importants.
• Travailler avec les pays en développement à bâtir le potentiel scientifique et technologique le mieux adapté à leurs moyens, leur permettant de développer des solutions innovantes pour atténuer les effets indésirables du changement climatique et s'y adapter, tout en reconnaissant explicitement leurs droits légitimes au développement.
• Montrer la voie pour développer et déployer les technologies d'énergie propre et les moyens d'améliorer l'efficacité énergétique et partager cette connaissance avec toutes les autres nations.
• Mobiliser la communauté scientifique et technologique pour accroître les efforts de recherche et développement, qui sont susceptibles de mieux éclairer les décisions concernant le changement climatique.

Même si les émissions de gaz à effet de serre étaient stabilisées instantanément aux taux d'aujourd'hui, le climat continuerait quand même à changer, soulignent t'ils. Les changements futurs du climat sont donc inévitables. Les pays doivent s'y préparer.

La déclaration des Académies cite notamment le GIEC qui estime que les effets combinés de la fonte des glaces et de la dilatation de l'eau de mer due au réchauffement des océans devraient provoquer une augmentation du niveau de la mer d'une amplitude comprise entre 0.1 et 0.9 mètre entre 1990 et 2100. Au Bangladesh seul, une montée du niveau de la mer de 0,5 mètre soumettra environ 6 millions de personnes au risque d'inondation.

Il y aura probablement toujours des incertitudes dans la compréhension d'un système aussi complexe que le climat à l'échelle mondiale. Toutefois, il est pratiquement sûr qu'un réchauffement global s'installe actuellement.

On constate donc que les appels des scientifiques se multiplient et deviennent récurrents. Leur objectif est clair : contredire la position des pays qui refusent de ratifier et d'appliquer le protocole de Kyoto et qui minimisent le rôle des activités humaines dans le changement climatique sous-couvert des incertitudes scientifiques entourant les divers scénarios concernant le réchauffement.

L'augmentation des gaz à effet de serre provoque une élévation des températures ; la température de la surface de la Terre a augmenté d'environ 0.6 degré centigrade pendant le XXè siècle. Le groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a estimé que la moyenne globale des températures de surface continuera à augmenter, et qu'elle se situera en 2100 dans une fourchette comprise entre 1.4 et 5.8 degrés centigrades au-dessus des niveaux de 1990.

Réactions3 réactions à cet article

Les chiffes du GIEC sont probablement sous-estimés

Une grande campagne de modélisation du climat basée sur les techniques du calcul collaboratif et réparti est entreprise par www.climateprediction.com...
Les premiers résultats, publiés dans nature font état d'une évolution de la température moyenne comprise entre 2 et 11°C pour la fin du siècle, des hypothèses de 4 à 6° étant retenues comme très plausibles.
Si c'est le cas, nous sommes mal bonnes gens...

Didier | 16 juin 2005 à 23h38 Signaler un contenu inapproprié
A nous de choisir!

Face à la réalité du changement climatique (et d'ailleurs aussi face aux autres réalités sur l'état de notre planète), nous avons deux solutions:

La première consiste à s'en foutre, à continuer notre mode de vie basé sur le gaspillage et l'enrichissement de minorités "bien pensantes", voire à exagérer encore plus le mouvement, en abusant et en profitant un max! Ben ouais, vu qu'on est foutus, autant profiter de la vie comme des cons! Pourquoi réfléchir? Les politiques le font pour nous!

La deuxième consiste à se poser quelques questions: par exemple: avons-nous besoin de tous les objets qui nous entourent? Sommes-nous seulement heureux dans ce Monde artificiel et faux, où chacun ne pense qu'à augmenter son salaire, ne voyant que son petit nombril? Quel est notre rôle dans cette société impersonnelle? Sommes nous contents d'être des moutons? bèèèèhhh!!!

Je prêche des convaincus si je vous dis que la deuxième solution est un peu mieux à mon avis...

En tt cas, en matière d'environnement, il n'y a pas une solution, mais une multitude de petits gestes que nous devons tous faire, et faire faire, patiemment, si l'on veut améliorer l'état de la planète, et donc notre état...

bon week end

Guigui | 17 juin 2005 à 16h58 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les chiffes du GIEC sont probablement sous-esti

Suite à cette prise de conscience tardive, j'ai, cet hiver, diminué la temtérature de mon habitation de 2,5°après avoir mis des pulls.
Je chauffe au fioul (chaudière de moins de 10 ans), bien qu'il ait fait + froid cet hiver que l'an dernier, 15% de fioul consommé en moins... donc 15% de GES en moins.
c'est un premier pas... depuis 3 ans une voiture de moins dans la famille et ça me gène car je suis handicapé, c'est un deuxième pas... l'hypermarché 1 fois par semaine au lieu de 2 ou 3... autant d'essence donc de GES en moins. Je ne ptétends pas être un exemple, ce que je fais est très insufisant

Didier | 17 juin 2005 à 21h35 Signaler un contenu inapproprié

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