Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Huit réseaux nationaux engagent une réflexion collective sur la précarité énergétique dans l'habitat

À l'initiative du CLER, huit réseaux nationaux s'engagent dans une réflexion collective sur la précarité énergétique dans l'habitat et signent un manifeste qui propose six pistes d'actions à développer pour consommer moins et mieux l'énergie.

Energie  |    |  C. Seghier
Avec les difficultés croissantes de logement de très nombreuses familles confrontées à la précarité et au chômage et le contexte énergétique actuel (hausse des prix du pétrole, du gaz et de l'électricité) mais aussi les préoccupations environnementales huit réseaux nationaux ont engagé une réflexion collective sur la précarité énergétique dans l'habitat à l'initiative du Comité de Liaison des Energies Renouvelables (CLER).

Un manifeste intitulé ''Habitat, précarité sociale et énergie - Un manifeste pour agir, des acteurs mobilisés'', présenté et signé le 15 décembre dernier lors d'une conférence de presse à la Fondation Abbé Pierre, dresse l'état des lieux et propose une méthode et des moyens pour agir, ainsi que 6 propositions d'actions à développer :
- Améliorer la connaissances des phénomènes de précarité énergétique et les conséquences de ces situations ;
- Mettre en œuvre une politique tarifaire incitant à des économies d'énergie et efficace au plan social ;
- Définir avec les fournisseurs d'énergie, les distributeurs, les bailleurs publics et privés un cahier des charges de mesures d'information et de prévention ;
- Développer l'information et la sensibilisation des ménages sur les usages de l'énergie et de l'eau ;
- Améliorer le fonctionnement des dispositifs d'aides aux impayés ;
- Favoriser la réalisation de travaux visant à améliorer le confort de l'habitat et à réduire les charges d'énergie et d'eau dans des cadres appropriés.

Selon la Fondation Abbé Pierre, au moins 300.000 familles sollicitent, chaque année, une aide sociale pour le règlement de leur facture d'énergie. Plus de 46 millions d'euros leurs sont ainsi versés en secours.

Selon les signataires, si des initiatives utiles se sont développées ces dernières années comme la mise en place de fonds d'aide, un tarif social de l'énergie, une affirmation du droit à l'énergie, ces dispositifs demeurent souvent insuffisants et rarement préventifs : rappelons que l'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas ! Ils précisent donc qu'il est urgent de fédérer les partenaires de l'habitat, de l'action sociale, de la maîtrise de l'énergie et des énergies renouvelables afin de permettre un accompagnement de l'évolution institutionnelle des fonds d'urgence, favoriser la mise en place du tarif social, mais aussi compléter les actions par des solutions durables impliquant les occupants des logements.

L'objectif consiste aussi à agir pour une offre d'habitat économe en énergie, recourant aux énergies les moins coûteuses et si possible renouvelables pour contribuer à la préservation de l'environnement, tout en prenant en compte les enjeux de santé et de confort et éviter ainsi les effets pervers d'actions manquant de cohérence.


*Les signataires sont le Comité de Liaison Énergies Renouvelables, la Fondation Abbé Pierre, la Fédération nationale Habitat et Développement, L'Union nationale des associations familiales, l'Association nationale des Compagnons Bâtisseurs, le Secours Catholique et l'UNIOPSS (l'Union Nationale Interfédérale des œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux).

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires