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Actu-Environnement

Deuxième concours sur le développement durable : objectif réduction des déchets à la source !

Dans le cadre du 2e concours sur le développement durable, 3 étudiants de l'Ecole nationale supérieure de création industrielle de Paris se sont vus décerner le 1er prix pour leur projet OU'S : alternative aux sacs de pesage des fruits et légumes.

Déchets  |    |  C. Seghier
En quarante ans, la production d'ordures ménagères par Français a plus que doublé et continue de croître à raison de 1 à 2 % par an. De manière à réduire les quantités de déchets à traiter, plusieurs solutions existent : réduction des emballages, écoconception des produits ou payement de l'enlèvement des ordures ménagères en fonction du volume d'ordures.

C'est dans ce contexte que l'ADEME et le magazine La Recherche, magazine de l'actualité des sciences ont lancé en janvier 2006 leur deuxième concours sur le développement durable sur le thème « Réduction des déchets à la source et consommation durable ».

Organisé cette année en partenariat avec le groupe SEB (leader du petit équipement domestique) et la société ECOBILAN (conseil stratégique en aide à la décision environnementale), les candidats (étudiants de bac à bac +5) devaient réfléchir aux solutions et/ou aux techniques qui permettraient de réduire les tonnages de déchets en quantité et/ou toxicité tout en conciliant développement économique et prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux.

La remise des prix a eu lieu le 8 juin 2006. Les travaux des candidats ont été évalués sur des critères de pertinence et de faisabilité mais aussi des critères de développement durable, explique l'ADEME dans un communiqué.

Trois étudiants de l'Ecole nationale supérieure de création industrielle de Paris (ENSCI) se sont vus décerner le premier prix doté de 6000 € pour leur projet OU'S. Margot Pons, Simon Vanquaethem et Gaetan Mazaloubeaud ont proposé une alternative aux sacs plastique à usage unique utilisés pour conditionner et peser les fruits et légumes. Cette housse astucieuse et esthétique se porte à l'épaule et est munie d'une bande velcro à laquelle sont accrochés de petits filets lavables et réutilisables ! Il est facile d'ajuster les filets en fonction de leur poids, ce qui assure un vrai confort pendant ses courses, indique l'ADEME. Et cette housse peut même servir de rangement mural une fois dépliée et accrochée dans une cuisine.

Doté d'un montant de 2500 €, le deuxième prix a été attribué à quatre élèves de Terminale GMA et de classe de mise à niveau « Arts appliqués » du Lycée Lamartinière-Diderot de Lyon pour leur chargeur d'accumulateurs collectif solaire.
Le projet de Pierre Foillard, Julien Nikodem, Colin Denayrolles et Antoine Folliet permet de substituer aux piles un chargeur alimenté en énergie solaire pour la recharge collective d'accumulateurs. Le nombre de piles à traiter en fin de vie est ainsi considérablement réduit. Pratique pour recharger les téléphones portables !

Enfin un 3ème prix, doté de 1500 € a récompensé Cyrielle Rothé, Oualid El Ouardi et Mansour Hamza, étudiants à l'Institut national des télécommunications d'Evry pour leur recherche sur une utilisation plus durable du matériel informatique.
De manière à allonger la durée de vie des équipements informatiques et réduire les déchets électroniques, leur idée consiste à agir sur les flux de déchets. Ils prévoient l'utilisation à grande échelle d'ordinateurs en réseau en remplaçant les PC par des stations de travail limitées à l'essentiel : écran, clavier, souris, carte réseau…

Deux projets originaux ont également eu les encouragements du jury. Une petite pochette biodégradable pour les graines, Ecofertibag et un projet pour diminuer les déchets issus de la production de viande.

En 2005, le premier concours sur le développement durable avait porté sur le thème « Transports et mobilité urbaine » en partenariat avec l'INRETS (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité) et le CERTU (Centre d'études sur les réseaux de transport et l'urbanisme). Le premier prix avait été remporté par 4 étudiants en génie des systèmes urbains de l'Université de Technologie de Compiègne avec un projet centré sur l'utilisation du vélo en ville qui proposait des concepts et accessoires pour faciliter le quotidien des citadins (GPS mobile, remorque pour le transport de passagers, tramway vélo favorisant l'inter modalité outil de suivi de flotte). Le 2ème prix de 2 500 euros avait été remis à une équipe de l'Institut Supérieur du Design de Valenciennes pour CITEO, un système de livraison en ville par chariots électriques.

Réactions6 réactions à cet article

Re:Certes ...

... mais vous n'etes pas obligé d'avoir cette housse à légume (bonne idée en passant) pour vous engager dans une démarche de réduction à la source des déchets.
Perso. je ne prends pas de sacs et met tout dans mon cabas et je n'ai jamais eu de problemes.

S.V. Signaler un contenu inapproprié
Petites précisions

Merci pour l'information. L'idée est vraiment très futée.

Deux petits détails pourtant :
- comment fixe-t-on l'étiquette imprimée par le pèse-fruits/légumes ? La matière permet-elle de coller-décoller cette étiquette ? ;
- les supermarchés ont-ils été contactés sur l'utilisation de ces sacs ? En effet, la plupart exigent que les sacs soient noués avant la pesés afin de ne pouvoir ajouter des fruits/légumes après ...

Merci d'avance pour les réponses à ces interrogations.

Cordialement.

romG | 22 juin 2006 à 11h24 Signaler un contenu inapproprié
Re:Petites précisions

"- les supermarchés ont-ils été contactés sur l'utilisation de ces sacs ? En effet, la plupart exigent que les sacs soient noués avant la pesés afin de ne pouvoir ajouter des fruits/légumes après ..."

C'est vrai qu'ils exigent ça, et c'est totalement idiot de leur part. Si vraiment un client a envie de courir le risque de frauder je ne vois pas ce qui l'empêche de dénouer le sac et de rajouter un légume dedans après la pesée...

D'autre part, il existe désormais des dispositifs qui permettent de peser un produit en le faisant passer sur la vitre de scannage.

GangrN | 22 juin 2006 à 12h28 Signaler un contenu inapproprié
Certes ...

... mais je fais personnellement essentiellement mes courses dans une supérette de quartier qui ne possède pas ce genre d'équipement (qui ne concernent que les grandes surfaces, que je m'efforce d'éviter par ailleurs).

Ma question se place en fait dans une démarche d'ingénierie, qui consisterait à s'assurer qu'il n'y aura pas de frein rédibitoire à son utilisation (prise en compte de l'avis de toutes les parties prenantes).

Salutations.

romG | 22 juin 2006 à 13h23 Signaler un contenu inapproprié
Ok, je précise encore plus

Dans mes deux remarques précédentes, je ne pensais pas à moi en particulier, je pensais au grand public.

Ce projet de conception a-t-il été réalisé en consultant tous les acteurs, entre autres les supermarchés ? Son intérêt s'évaluera uniquement à sa diffusion : à l'échelle de quelques centaines d'exemplaires, son impact sera marginal ? Le succès d'une vraie bonne idée se mesure à l'aune des changements (sociétaux, de consommation) qu'il engendre. Sinon, en effet, le cabas fait aussi bien l'affaire.

Ceci dit, dans ma supérette de quartier (Leader Price pour ne pas la citer), le cabas n'est pas suffisant puisqu'il faut soi-même peser les légumes et les présenter, ensachés, à la caisse. De même, lorsque la pesée se fait à la caisse, c'est souvent un mauvais tour à jouer à la caissière de présenter son cabas avec toutes ses emplettes dedans, en vrac (d'où l'excellente idée du sac présenté ici).

Cordialement.

romG | 23 juin 2006 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié
Des réponses

Bonjours à tous,
Tout d'abord merci pour vos réactions sur notre projet.
pour rappeler le contexte, nous sommes tous trois jeunes étudiants (1ère année) en création industrielle à l'ENSCI les ateliers.
Notre projet a semble-t-il été retenu pour sa simplicité, toutefois certains détails restent à régler et vous l'avez visiblement remarqué.
nous allons tenter de répondre à toutes les interrogations que vous avez pues émettre.

Pour commencer, nous avons récemment été contactés par un groupe de grande distribution qui s'intéresse au projet.

le problème de l'étiquetage est en cours de traitement, la matière des filets permettrait effectivement de pouvoir les recevoir mais nous travaillons sur un autre système qui faciliterait l'étiquetage.
Ensuite le problème de la fiabilité de la fermeture est comme vous l'avez dit assez difficile à résoudre, nous ne pensons pas que notre proposition soit fondamentalement pire que les sacs plastiques à ce niveau là...
En ce qui concerne les quantités de distribution du produit, effectivement cette proposition n'aura de réelle valeur que si elle se globalise mais cela ne dépend pas que de nous...
N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques et observations,
merci encore et à bientôt,
L'équipe OU'S

projet OU'S | 30 juin 2006 à 17h37 Signaler un contenu inapproprié

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