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Actu-Environnement

L'Everest sera t'il sur la liste du patrimoine mondial en danger ?

L'inscription du Parc National de l'Everest sur cette liste obligerait ainsi, l'UNESCO à évaluer le niveau des lacs népalais et à stabiliser les plus menacés.

Les Amis de la Terre Népal, des alpinistes et des scientifiques, soutenus par les Amis de la Terre France, remettent aujourd'hui la pétition de trois pays en développement au Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO à Paris.

En effet, cette association demande à l'Unesco d'inscrire le Parc national de l'Everest sur la liste du patrimoine mondial en danger afin qu'une obligation légale de protéger cette zone soit respectée.
Le Parc national de l'Everest, menacé par le changement climatique, est en danger.
La fonte des glaciers de l'Himalaya fait monter le niveau des lacs dans la région et augmente les risques d'inondation des lacs.

De nombreux lacs himalayens pourraient déborder, mettant en péril des centaines de personnes et détruisant un environnement unique et irremplaçable, souligne les amis de la terre qui précise aussi que l'absence de contrôle adéquat ne permet pas de déterminer de façon réaliste le moment où ils déborderont.

L'inscription du Parc National de l'Everest sur cette liste obligerait ainsi, l'UNESCO à évaluer le niveau des lacs népalais et à stabiliser les plus menacés.

Pour Prakash Sharma, directeur des Amis de la Terre Népal, le Mont Everest est un symbole puissant pour la nature, pas seulement au Népal. Si la montagne est menacée par le réchauffement climatique, nous savons alors que la situation est critique. Si nous n'agissons pas aujourd'hui, nous priverons les générations futures des beautés de notre planète .

Par ailleurs, les Amis de la Terre remettront également des pétitions appelant à l'inscription des récifs de corail du Honduras (Belize) et des glaciers du Pérou sur cette même liste.

En effet on peut espérer que plus les lieux symboliques inscrits au patrimoine en danger de l'Unesco seront nombreux, plus la sensibilisation des pays fortement émetteurs de gaz à effet de serre sera percutante.

Réactions3 réactions à cet article

Plutôt oui, mais...

Je suis, à priori favorable à cette démarche, ayant marché récemment en mars 2002 tout au long de la Vallée de la Kali Gandaki et ayant déjà constaté des phénomènes importants d'érosion par l'eau.
Néanmoins, le peuple népalais est non seulement attachant, assez pauvre selon nos critères matérialistes occidentaux, mais aussi riche de beaucoup de sagesse, notamment vis à vis de la Nature. Il faut donc que ce "classement" respecte leur avis et surtout ne vienne pas compliquer leur existence, déjà agitée par des troubles politiques internes...
Un bilan scientifique sérieux doit donc être établi auparavant sur le Chomolougma et les conséquences rélles du réchauffement "planétaire" sur les lacs et les risques réels encourus par les différentes ethnies en amont...

Jax | 26 novembre 2004 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié
Re:Plutôt oui, mais...

Bravo cher Monsieur pour ce distingo entre notre "richesse" et celle des Népalais que vous avez fréquentés.
Habituée du Myanmar, à chaque voyage je suis frappée de voir combien ces "pauvres" là sont beaucoup plus riches que nous de sérénité et de bonheur...sans télévision et sans ( fausse) démocratie.

Bravo aussi pour demander des étrudes sérieuses , même si la fonte des glaces n'est plus à démontrer et provoque déjà des innodations. Au Myanmar, l'Irrawaddy, immense fleuve comparable au Mékong, descend de l'Himalaya et cette année les innodations ont été plus importantes que d'habitude

francoise castany | 26 novembre 2004 à 12h20 Signaler un contenu inapproprié
mm...

ha ha ha

laurence | 02 octobre 2006 à 22h10 Signaler un contenu inapproprié

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