La consultation consistera à poser des questions simples et notamment : À votre avis, quelle est la qualité de l'air dans votre quartier? Est-il important de réduire encore la pollution atmosphérique? Que devons-nous faire de plus au cours des 15 prochaines années? Quelles politiques devons-nous mener pour réduire la pollution atmosphérique? Les résultats synthétisés rentreront en compte pour la définition du plan d'action. Tous les thèmes comme les futures normes d'émission de gaz d'échappement des véhicules, nouveaux moyens de promotion des transports propres, futures valeurs limites de la qualité de l'air, nouveaux objectifs de réduction par pays ou par secteur, futurs objectifs en matière de santé publique et d'environnement, devraient être y abordés.
Les faits concernant l'impact de la pollution atmosphérique sur l'organisme humain sont dérangeants mais, afin de réagir comme il convient, nous devons mieux comprendre les rapports de cause à effet. Il y a des choses que nous pouvons faire pour améliorer la qualité de l'air et nous devons commencer dès maintenant, a déclaré M. Stavros Dimas, membre de la Commission chargé de l'environnement.
De récentes études montrent que plus de 22.000 décès prématurés sont imputables chaque année au niveau excessif d'ozone, que la pollution particulaire entraîne une diminution de l'espérance de vie de 3 à 14 mois, que 23% des forêts européennes sont menacées par l'excès de pluies acides et 63% des écosystèmes européens par les dépôts excessifs d'azote.