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Actu-Environnement

Aucun accord sur un nouveau traité international pour protéger les forêts

Les 59 Etats engagés dans le commerce des bois tropicaux ont annoncé le 18 février dernier qu'ils n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord sur un nouveau traité international pour protéger les forêts.

Biodiversité  |    |  C. Seghier
Après une semaine de négociations lors de la deuxième partie de la Conférence des Nations Unies pour la Négociation de l'Accord Succédant à l'Accord International sur les Bois Tropicaux de 1994 qui se réunissait au Palais des Nations, à Genève, en Suisse, du 14 au 18 février dernier, aucun accord n'a été trouvé entre les 33 pays producteurs et les 26 pays consommateurs engagés dans le commerce des bois tropicaux.
Cette conférence, organisée sous l´égide de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement*, devait continuer à débattre des termes du nouvel accord. Entré en vigueur en 1997, l'Accord International sur les Bois Tropicaux doit expirer le 31 décembre 2005.

Nous ne sommes toujours pas en mesure d'annoncer un accord, a déclaré Carlos Antonio da Rocha Paranhos, l'ambassadeur du Brésil, qui présidait la réunion.
Une conférence semblable organisée en juillet dernier s'était déjà soldée par un échec.

Les questions en suspens portent sur les objectifs de l´Accord au regard du contexte mondial en matière de production et de commerce de bois tropicaux et des préoccupations environnementales. L´accord est supposé offrir un cadre pour les consultations, la coopération internationale et l´élaboration de politiques entre pays producteurs et pays consommateurs, contribuer à un développement durable et renforcer les exportations de bois tropicaux et de produits dérivés de ces bois provenant de sources gérées de manière durable. Egalement au cœur de la négociation, le financement de la mise en œuvre du nouvel accord.

En effet, les 59 états** sont surtout en désaccord sur la répartition des droits de vote et du financement du futur accord. Plusieurs pays consommateurs sont d'avis d'accorder davantage de pouvoirs à l'Organisation internationale des bois tropicaux*** afin de lutter contre l'abattage clandestin, mais beaucoup de pays producteurs craignent que cela ne sanctionne le commerce légal.

Environ 500 millions de personnes en Afrique, en Asie et en Amérique latine dépendent de l'exploitation des bois tropicaux. Malgré les efforts de protection, la déforestation se poursuit au rythme de 12 à 15 millions d'hectares par an, soulignent les écologistes et certains redoutent que l'expiration de l'Accord international sur les bois tropicaux de 1994 ne donne le signal d'une déforestation massive.

Les participants se retrouveront à nouveau en juin prochain.

*L´un des principaux mandats de la CNUCED dans le domaine des produits de base est de faciliter la coopération entre producteurs et consommateurs de produits de base et de soutenir le travail des organismes internationaux de produit.

**Les 59 états représentent près de 80 % des forêts tropicales mondiales et 90 % du commerce mondial des bois tropicaux, évalué à 10 milliards de dollars.

***Les accords sur les bois tropicaux sont administrés par l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), créée à cette fin en 1986 à Yokohama, au Japon. L´OIBT essaie de trouver un juste équilibre entre la promotion du commerce et de l´industrie des bois tropicaux et la gestion durable de ces ressources naturelles.

Réactions1 réaction à cet article

bois ... précieusement enrichissant !

Que dire ? que faire ?
Combien cela rapporte-t-il à ceux qui y sont directement et indirectement intéressés ? ils sont peu soucieux à se stade d'enrichissement de savoir ce qu'il restera à la planète terre pour se ressourcer, car cet équilibre est-il encore à démontrer ?
Le "trafic" est tel qu'ils se sont astreints à des quotas en-dessous desquels non seulement ils ne s'enrichissent plus, mais ne gagnent plus assez d'argent..
A qui profites le crime ? seuls des nantis peuvent se permettre l'acquisition de meubles entre autre en bois précieux ; l'ébénisterie profite de coupes de bois purs et le coût d'un meuble de qualité n'est pas de toutes les bourses .
Seulement c'est le monde demain : les nantis et surtout tous les autres, qui auront à souffrir ; les autres surtout, de ce total et irrémédiable désiquilibre climatique et atmosphérique ; je suis pour en revanche qu'il y ait des zones d'exploitation bien gérées, harmonieuses, qui tournent tous les 4/5 ans ; pas du sauvage !

bois = sousous | 04 mars 2005 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

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