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Actu-Environnement

Chèque énergie : lancement de la campagne 2019

L'Etat lance la campagne 2019 d'expédition des chèques énergie. Cette année, 5,8 millions de ménages modestes recevront, en moyenne, une aide comprise entre 45 et 277 euros. L'exécutif est globalement satisfait du bilan de 2018.

Energie  |    |  P. Collet

Ce lundi 25 mars, débute la campagne d'expédition des chèques énergie. Cette année, 5,8 millions de ménages modestes recevront un chèque leur permettant de payer leurs factures d'énergie du logement ou leurs travaux de rénovation énergétique. Le montant du chèque sera compris entre 48 et 277 euros, selon la composition et les revenus du foyer. En 2018, l'Etat a déjà versé 425 millions d'euros pour la première année de déploiement du dispositif (le solde devant l'être début 2019). L'enveloppe pour 2019, devrait atteindre 850 millions d'euros, estime le ministère de la Transition écologique. Les ménages bénéficiaires auront jusqu'au 31 mars 2020 pour utiliser leur chèque 2019.

2,2 millions de ménages supplémentaires

Le chèque énergie est attribué aux ménages modestes qui peuvent le remettre à leur fournisseur d'énergie pour acquitter leurs factures d'énergie du logement. Contrairement aux tarifs sociaux, que le dispositif remplace depuis 2018, le chèque énergie n'est pas limité au paiement des factures d'électricité ou de gaz. Il peut aussi être utiliser pour payer des factures de bois ou de fioul. Pour autant, le chèque est essentiellement utilisé pour payer une facture d'électricité (63 %), ou une facture combinant électricité et gaz (27 %), ou de gaz seul (4 %). Seulement 1 % des bénéficiaires l'ont utilisé pour payer des travaux de rénovation thermique. S'agissant du soutien apporté au chauffage au fioul, l'Etat n'envisage pas de revenir sur ce point, malgré les critiques. Plutôt que de bannir le fioul des factures énergétiques pouvant être payées grâce au chèque, l'exécutif préfère réduire la part du fioul dans la consommation énergétique des logements.

Pour la campagne 2019, deux modifications entrent en vigueur. Tout d'abord, le montant de l'aide augmente de 50 euros par ménage. Elle passe de près de 150 euros en moyenne à près de 200 euros par foyer bénéficiaire. Ensuite, une nouvelle tranche de bénéficiaires est créée, ce qui devrait ajouter 2,2 millions de ménages supplémentaires. Au total, 5,8 millions de ménages recevront un chèque énergie en 2019. Cette nouvelle tranche concerne les ménages dont les revenus fiscaux de référence par unité de consommation sont compris entre 7.700 et 10.700 euros. Ces foyers recevront un chèque compris entre 48 et 76 euros.

Un taux de recours supérieur à 76 %

Après avoir été expérimenté en 2016 et 2017, auprès de 170.000 ménages résidents dans quatre départements, le chèque énergie a été généralisé à l'ensemble de la population en 2018. Au cours des deux premières années de l'expérimentation, le taux de recours s'est élevé à 79 % en 2016 et à 82,7 % en 2017. Pour la première année de la généralisation, le dispositif concernait 3,6 millions de ménages. A mi-mars, 76 % des foyers bénéficiaires l'ont effectivement utilisé. Ce chiffre devrait encore progresser puisque les fournisseurs d'énergie ont jusqu'à fin mai pour faire remonter les données. Le ministère de la Transition écologique estime que le nombre de bénéficiaires faisant usage de leur chèque devrait atteindre celui des bénéficiaires des tarifs sociaux, soit 2,95 millions de personnes (chiffre de 2017).

Une enquête a mis en lumière plusieurs raisons de la non-utilisation du chèque : 8 % disent ne pas l'avoir reçu, 4 % explique l'avoir perdu, avoir oublié de l'utiliser ou ne pas avoir eu le temps, et 3 % n'ont pas compris le dispositif. Au global, le taux de 22 % de bénéficiaires non utilisateurs est inférieur à ceux constatés pour d'autres minima sociaux : 36 % des bénéficiaires potentiels du RSA socle ne le perçoivent pas, 68 % pour le RSA activité, ou encore entre 26 et 33 % pour la CMU-C.

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