Cuivre, manganèse, silicium, magnésium, zinc… Selon l'élément principal qu'on lui additionne, l'aluminium acquiert des propriétés mécaniques spécifiques. Désignés par un numéro à quatre chiffres dont le premier correspond à la famille (sept au total, classées de la série 1xxx à la série 7xxx), les alliages d'aluminium arrivés en fin de vie peuvent en vivre de nouvelles, dans des applications aussi exigeantes que celles pour lesquelles ils ont été conçues. À condition qu'ils soient bien triés et séparés dans un flux en mélange. Avec l'Autosort Pulse, lancé en juin, le groupe norvégien Tomra promet des taux de pureté supérieurs à 95 %, « à des débits industriels ». Capable de traiter 3 à 7 tonnes de déchets par heure, cette machine de tri fonctionne avec la technologie LIBS dynamique, présentée comme plus performante que la version standard de la LIBS (Laser-induced breakdown spectroscopy).
Le traitement combine « un balayage 3D des surfaces pour analyser chaque objet, quelles que soient sa taille et sa surface, avec des balayages multiples sur des points précis pour une lecture plus précise des objets de surface plus complexes ». Doté d'une fonction d'individualisation des objets, qui recourt à l'intelligence artificielle, l'Autosort Pulse est aussi capable de séparer « les objets qui se chevauchent ».