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Actu-Environnement

Le GBEP publie un rapport sur la bioénergie

Agroécologie  |    |  C. Seghier
Constitué par la Commission des Nations Unies sur le développement durable à sa 14ème session en mai 2006, dans le but de promouvoir l'utilisation des bioénergies, le Partenariat mondial sur les bioénergies (Global Bioenergy Partnership, GBEP) vent de publier un rapport sur la bioénergie. Le GBEP est une initiative internationale visant à mettre en oeuvre les engagements pris par le G8 +5 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France, Inde, Italie, Japon, Mexique, et Royaume-Uni) dans le Plan d'action de Gleneagles de 2005. Sa vocation est d'appuyer le déploiement à grande échelle et rentable de la biomasse et des biocarburants, plus particulièrement dans les pays en développement où domine le recours à la biomasse.

Le rapport est une enquête sur la production d'énergie à partir de la biomasse au sein du G8 +5 pays, soulignant les avantages et les enjeux posés par cette source d'énergie.

Selon le nouveau rapport, exploiter pleinement le potentiel des biocarburants signifie surmonter les obstacles environnementaux et sociaux et éliminer les barrières commerciales qui entravent le développement d'un marché mondial. Le développement de la bioénergie représente la réponse la plus immédiate à au moins cinq enjeux et opportunités: la montée en flèche des prix du brut; la nécessité pour les pays importateurs de pétrole de réduire leur dépendance vis-à-vis d'un nombre limité de nations exportatrices en diversifiant leurs sources d'énergie et leurs fournisseurs; l'occasion pour les économies émergentes des régions tropicales d'approvisionner le marché énergétique mondial en biocarburants liquides compétitifs; la demande croissante d'énergie dans les pays en développement, en particulier pour soutenir le développement des zones rurales; et les engagements pris afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, a affirmé dans un communiqué Corrado Clini, le Président du GBEP.
Le bioéthanol dérivé du maïs, par exemple, a la capacité de réduire les émissions de dioxyde de carbone d'environ 13 %, a ajouté M. Clini. Toutefois, cela n'est guère viable lorsqu'on prend en compte les terres agricoles utilisées pour la production initiale, la quantité d'eau consommée, les émissions de nitrates durant les processus de traitement et de conversion, ainsi que le fait que cette solution n'est compétitive que si les prix du brut dépassent 80 dollars le baril. En revanche, le bioéthanol tiré de la canne à sucre peut réduire les émissions de dioxyde de carbone d'environ 90 % et est compétitif même lorsque le pétrole est à 30 dollars le baril.

Le rapport du GBEP estime que les biocarburants de deuxième génération dérivés soit de la biomasse cellulosique (balles de riz, bagasse de canne à sucre, résidus agricoles et déchets municipaux), soit de micro algues, ont de fortes chances de commencer à fournir de l'éthanol et du biodiesel en grandes quantités en l'espace de 10 ans, et ce, en respectant l'environnement.

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