Une équipe européenne d'écologues, impliquant des chercheurs français dont le CNRS, a mené une étude qui quantifie les impacts du changement climatique sur la biodiversité vivant dans le
Ainsi, les insectes terrestres, reptiles, oiseaux migrateurs et plantes « ont fortement réagi au réchauffement climatique en avançant leur activité printanière de 2 à 8 jours par décennie en moyenne », indique le CNRS. En revanche, d'autres groupes d'organismes comme les oiseaux nicheurs, les amphibiens et les insectes aquatiques « ont moins, voire pas du tout, décalé leur activité printanière ».
Des changements « significatifs » de l'altitude moyenne de répartition des espèces ont aussi été trouvés pour les papillons, reptiles, arbres et arbustes (plus de 30 m/décennie). A l'inverse, certains groupes comme les insectes ayant un stade larvaire en milieu aquatique ou encore les oiseaux, les fougères et les plantes alpines « n'ont que peu migré en altitude (moins de 15 m/décennie) ».