Une étude internationale, publiée aujourd'hui dans la revue Nature, fait le lien pour la première fois entre les activités humaines et les modifications de la pluviométrie. L'équipe de recherche a étudié les précipitations au cours du 20e siècle et a mis en évidence des modifications non imputables à des variations naturelles. Les scientifiques ont travaillé sur 14 modélisations climatiques et ont analysé les précipitations réelles dans les régions situées entre les 40e degré Sud et 70e degré Nord sur les périodes 1925-1999 et 1950-1999. Les modèles suggèrent que les activités anthropiques ont causé une petite augmentation des précipitations moyennes globales et une redistribution des précipitations, augmentant la pluviométrie aux latitudes élevées, la diminuant aux latitudes subtropicales.
De plus, selon les chercheurs, les changements observés, qui sont plus intenses que ceux prévus à partir des simulations, ont pu avoir déjà eu des effets significatifs sur des écosystèmes, l'agriculture et la santé humaine dans les régions qui sont sensibles aux changements de la précipitation, telle que le Sahel.
Article publié le 26 juillet 2007