A compter du 1er mars 2013, les nouvelles machines de nettoyage à sec ne pourront plus fonctionner au perchloroéthylène.
Le Réseau Environnement Santé, l'ADVEPP (Association des Victimes des Émanations de Perchloroéthylène des Pressings) et Générations Futures regrettent cependant le délai – accordé jusqu'en 2022 - pour les anciens pressings. "On peut estimer que 100.000 à 200.000 personnes sont exposées en France aux vapeurs de perchloroéthylène dans les centres commerciaux et les appartements jouxtant une installation de nettoyage à sec", alertent-ils en demandant la mise en place d'un dispositif d'information systématique des riverains, ainsi qu'un examen médical et un dosage sanguin.
Les associations souhaitent obtenir un arrêt plus rapide du perchloroéthylène dans les 4.800 pressings restants. "La région Rhône-Alpes a déjà substitué le procédé au perchloroéthylène dans la moitié des établissements. Cela prouve qu'il est possible de faire disparaître cette substance plus rapidement ", argumentent-ils.
L'interdiction du perchloroéthylène dans les pressings devient effective (article paru le 07/12/2012) Le perchloroéthylène, ce composé classé cancérogène probable, était sur la sellette. Delphine Batho annonce la signature de l'arrêté prévoyant son interdiction progressive dans les pressings. Mais le bannissement total n'est pas pour demain. Lire la newsArticle publié le 11 décembre 2012