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Actu-Environnement

« L'écologie est un savant respect entre la liberté du citoyen et la protection de la planète »

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à l'élection présidentielle, répond aux questions qu'Actu-Environnement a adressées à l'ensemble des candidats. Les interviews sont publiées dans l'ordre de leur réception.

Interview  |  Gouvernance  |    |  A. Sinaï
   
« L'écologie est un savant respect entre la liberté du citoyen et la protection de la planète »
Nicolas Dupont-Aignan
Candidat Debout la France à l'élection présidentielle
   

Actu-Environnement : Quel mix énergétique souhaitez-vous développer ? Quelle place accorderez-vous aux énergies renouvelables ?

Nicolas Dupont-Aignan : Le mix énergétique français est l'un des plus propres du monde, mais il perd en compétitivité à cause de la montée en puissance des énergies intermittentes. Il faut abandonner l'objectif de 50 % de nucléaire dans la production électrique en 2035 et maintenir le nucléaire à 70 % de la production minimale. L'énergie hydroélectrique représente 11 % de la production, il faut l'augmenter. Le photovoltaïque et les éoliennes ne représenteront jamais plus de 10 % de nos sources d'énergie.

AE : Comment comptez-vous encourager la rénovation énergétique des logements, en particulier des passoires thermiques et du bâti tertiaire ?

NDA : Je souhaite lancer un vaste plan d'équipements d'isolation thermique et phonique des bâtiments particuliers en doublant le budget alloué au dispositif ma PrimeRenov' (en passant de 3 à 6 milliards d'euros). De plus, je créerai un livret d'épargne économie d'énergie, selon le même principe que le plan d'épargne logement.

AE : Comment pensez-vous réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs des transports ? Comment encouragez-vous les mobilités bas carbone pour les personnes et les marchandises ?

NDA : Je souhaite poursuivre le développement des réseaux de transports en commun en encourageant les intercommunalités à privilégier les transports propres (hybride, GNL, électrique). Pour le transport de marchandises, il faut autant que faire se peut relancer le ferroutage en France.

AE : Quel modèle agricole souhaitez-vous développer ? Quelle place pour la biodiversité dans ce modèle ? Et comment organisez-vous le partage de la ressource en eau entre les différents usagers et le milieu naturel (recharge de nappe, zones humides, etc.) ?

NDA : Je souhaite soutenir une agriculture à la fois moderne et respectueuse du sol et de la terre. Je propose de revaloriser de 30 % l'aide à la conversion à l'agriculture biologique. L'eau est un bien rare, ce que les consommateurs des pays riches ont tendance à oublier. Pour ne pas fragiliser les réserves d'eau des nappes phréatiques, je suis favorable au développement des dispositifs de retraitement des eaux usées en eaux de consommation.

AE : Comment comptez-vous lutter contre l'artificialisation des sols ? Et comment pensez-vous accompagner les collectivités locales sur cet enjeu d'aménagement du territoire ?

NDA : L'artificialisation des sols procède de l'urbanisation massive, mal maîtrisée et surtout de permis de construire accordés dans des zones empêchant le ruissellement naturel des eaux, ce qui explique la survenue d'inondations. L'État doit être plus regardant sur la mise en œuvre des plans de prévention des risques dans les communes.

AE : Souhaitez-vous encadrer davantage l'industrie en ce qui concerne la prévention et la gestion des risques technologiques ? Quelle politique proposez-vous pour mieux prévenir les risques sanitaires ?

NDA : Les risques technologiques sont déjà encadrés par la nomenclature Seveso. Il faut être très vigilant sur l'application des normes et contraintes sanitaires et administratives, sans pour autant décourager la production industrielle en France

AE : Comptez-vous modifier la fiscalité environnementale ? Pour encourager les comportements écologiquement vertueux et/ou taxer les comportements polluants ?

NDA : Le premier outil d'encouragement au comportement écologiquement vertueux est l'outil fiscal. Il faut appliquer le principe pollueur-payeur, et remettre en cause l'achat de droits à polluer.

AE : Quelle place accorderez-vous à la parole des citoyens dans l'élaboration de la politique environnementale ?

NDA : En qualité de Gaulliste, je considère que la démocratie s'exerce avant tout par et pour le peuple. Par conséquent, je milite, d'une part, au niveau national, pour davantage de consultations référendaires et pour la création du référendum d'initiative populaire (500 000 signatures) et, d'autre part, au niveau local, pour la généralisation de consultations de la population et de moratoires (par exemple, sur toutes les nouvelles installations d'éoliennes ou d'antennes 5G).

AE : Quelle place et périmètre d'action confierez-vous au ministère chargé des enjeux environnementaux ?

NDA : L'écologie est la science du bien-être de l'Homme en harmonie avec la nature. C'est un savant respect entre la liberté du citoyen et la protection de la planète. À ce titre, il ne doit pas y avoir de département ministériel spécifique, puisque cette problématique touche tous les domaines de l'action publique. à cet effet, il serait de bon aloi que chaque ministère bénéficie d'un département dédié à l'écologie dans son champ d'action.

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