Directeur du laboratoire Subatech (CNRS, Ecole des Mines de Nantes, Université de Nantes) depuis 2001 et directeur du groupement d'intérêt public du cyclotron Arronax, à Nantes, Jacques Martino était en outre jusqu'ici chargé de mission du Délégué Régional pour les Pays de la Loire depuis 2005, et porteur du projet interdisciplinaire « SBADE » (Signal Bruit Alerte Détection Environnement) depuis 2007. Il a également été membre de la section 03 '' Interactions, particules, noyaux, du laboratoire au cosmos '' du Comité National de la recherche scientifique en 1999/2000, membre du conseil scientifique du Ganil (CNRS/CEA) de 1998 à 2001 et membre de 1984 à 1988 de trois commissions de réflexions CEA / IN2P3-CNRS sur les axes à venir de la physique nucléaire française.
Parmi ses autres fonctions récentes, ce professeur de l'Ecole des Mines de Nantes a été l'an passé membre de trois comités AERES. Expert scientifique pour la région Auvergne, il a occupé de 2004 à 2008 dans les Pays de la Loire la vice-présidence de la commission « sciences exactes » du Comité consultatif régional pour la Recherche, le Développement et la Technologie.
Physicien au Service de Physique des Hautes Energies (SPhN, CEA/IRF) de 1980 à 1993, Jacques Martino a ensuite été chef du Service d'Instrumentation Générale (CEA/DAPNIA/SIG) de 1993 à 1996, puis chef du Service de physique nucléaire (CEA/DAPNIA/SPhN) de 1996 à 2001.
Jacques Martino est un physicien nucléaire expérimentateur dont les travaux ont essentiellement porté sur la structure du nucléon, d'abord auprès de l'Accélérateur Linéaire de Saclay, puis au Cern où il a coordonné la réalisation du polarimètre à muons de l'expérience SMC. Il participe aujourd'hui à l'expérience Double Chooz, et au projet Nucifer d'application de la détection des antineutrinos.
Jacques Martino a enseigné au DEA '' Champs, particules, matières '' d'Orsay de 1987 à 1996. Il a été également membre de '' l'Editorial Board '' de '' Journal of Physics '' de 2003 à 2006. Il a reçu le prix Daniel Guinier pour sa thèse de 3e cycle et a effectué son séjour post-doctoral en Suisse (au SIN, Villigen) sur les désintégrations rares et interdites du muon.
Article publié le 24 mars 2010