L'étude ne permet pas de déterminer l'impact de cette persistance sur l'environnement.

Sophie Fabrégat, journaliste
Cheffe de rubrique énergie / agroécologie
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Qu'est-ce qu'on attend encore ? que ça prenne des allures de véritable catastrophe ? de qui avez-vous peur messieurs, et mesdames, qui avez le pouvoir politique de changer les choses ? a moins que le vrai pouvoir soit ailleurs et que vous n'en ayez que les apparences... Ajoutez la dimension du courage à votre action politique, pour qu'elle devienne une Action avec majuscule. N' y en a-t-il pas parmi vous qui ne soit ni aveugle, ni sourd, ni corrompu ?
Joël | 05 octobre 2010 à 20h19Qu'avons nous à gagner à cultiver des OGM à grande échelle ? Les sociétés qui vendent les semences année après année, je vois très bien. Mais l'humanité est-elle gagnante ? A ce jour les OGM n'ont pas tenu les promesses faites (haute qualité nutritive, moins d'insecticide, développement durable...). Des toxines dans les cours d'eau, des agriculteurs indiens qui se suicident, ruinés, le droit américain battu en brèche et privatisé, est-ce là le bénéfice? Lors du débat à l'assemblée nationale sur la fin du moratoire, certains parlementaires annonçaient "La France est en retard !" En retard sur quoi? Qu'ont-ils à gagner, ces parlementaires? Il n'est pas si évident que l'avenir réside dans cette voie. Alors, que l'on continue les études et la recherche en milieu confiné, soit. Attendons des résultats probants, rassurants et SINCERES pour renoncer au principe de précaution.
Jacques | 06 octobre 2010 à 13h52
La toxine produite par les OGM est-elle ciblée? N'atteindrait-elle que la chenille de la pyrale du maïs? Je suppose que son champ d'action est plus vaste et que les effets sur d'autre insectes dont les utiles sont importants. Qu'à cela ne tiennent Monsanto est en train de créer une coccinelles OGM résistante aux insecticides (voir article sur la décision de l'agence d'évaluation européenne d'étudier cette possibilité d'insecte OGM).
En sachant que la nature à horreur du vide, chaque disparition d'une espèce fait que sa place est occupée par une autre qui, bien sur, n'a pas les mèmes ennemies et qui prolifère jusqu'à posser problème.
De plus de nombreux scientifiques alertent (avec juste raison) sur la perte de biodiversité, on est en train de financer des programmes pour essayer de freiner cette perte en creant par-ci par-la des réserves (comme pour les indiens) et à coté on continue d'erradiquer à tout va. Chercher l'erreur avant qu'il ne soit trop tard.