Ce mercredi 18 mars, les présidents des associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) du réseau Atmo France alertent la ministre de l'Ecologie sur le fait que le principe "pollueur-payeur" n'est plus respecté. En conséquence, "les ressources des AASQA qui ne proviennent que de l'Etat et des participations volontaires des collectivités et des industriels, sont fragilisées et ne sont pas à la hauteur des attentes des citoyens", expliquent-ils. "Inquiets sur l'avenir", ils "demandent une implication plus soutenue de l'Etat et des collectivités territoriales, tous concernés par les enjeux et impacts de santé publique de la pollution atmosphérique".
Des financements incertains
Alors qu'une grande partie de la France connaît un nouvel épisode de pollution important, les présidents des AASQA "souhaitent interpeller les pouvoirs publics sur l'importance de ces organismes régionaux qui fournissent une information indépendante et transparente sur la qualité de l'air ainsi qu'une prospective qui permet d'évaluer l'efficacité des mesures de lutte contre les pollutions".
Pour rappel, en septembre 2013, Atmo France alertait déjà les pouvoirs publics sur les problèmes financiers des AASQA, compte tenu du désengagement de certains financeurs et de l'accroissement des missions qui leur sont confiées. Par ailleurs, dans le cadre du projet de loi de transition énergétique, les AASQA demandaient de nouvelles sources pour pérenniser leur financement.