Ces conventions permettront aux entreprises de moins de 200 salariés, soit les deux-tiers des établissements du secteur, de signer des contrats de prévention et de bénéficier d'aides financières spécifiques.
Les entreprises concentreront notamment leurs efforts sur la prévention des risques de chutes de hauteur (première cause d'accident grave), des accidents de manutention (33 % des accidents), des TMS (90 % des maladies professionnelles), des risques liés aux conditions de travail et d'hygiène, du risque chimique, des risques liés à la circulation routière, des risques d'ensevelissement et des risques d'exposition au bruit et aux vibrations.
Les entreprises s'engageant dans ces domaines pourront bénéficier de contrats de prévention. Pour celles de moins de 50 salariés, un dispositif d'aides financières simplifiées pourra également être mobilisé. Son but : contribuer au financement des moyens matériels et humains nécessaires à la réalisation de projets de prévention.
Les conventions nationales d'objectifs sont conclues pour une durée de 4 ans entre la Cnamts, d'une part, la CAPEB, la FFB, la FNSCOP-BTP et la FNTP, d'autre part.
Plus de 7 000 contrats de prévention ont été signés dans ce cadre depuis 1987, date de création du dispositif. Depuis cette date, les indices de fréquence et de gravité sont en baisse constante et le nombre d'accidents mortels a été divisé par deux. Pourtant, le secteur du BTP présente encore un haut niveau de risque : 18,4 % des accidents avec arrêt de travail et 29 % des accidents mortels en 2008, alors que le secteur n'emploie que 8,6 % des salariés.
Article publié le 20 juillet 2009