Les niveaux de radioactivité (1) mesurés en 2009 en métropole sont stables, dans la continuité des dernières années, et se situent à un très bas niveau, note l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), dans son bilan annuel de l'état radiologique de l'environnement (2) français publié le 3 février.
L'institut a fait évoluer son dispositif de surveillance et établit désormais des constats territoriaux. ''L'objectif de ces constats est d'établir, sur plusieurs départements, un référentiel actualisé des niveaux de radioactivité dans divers compartiments de l'environnement, en particulier dans les productions locales emblématiques du territoire concerné ou à forte valeur ajoutée. Chaque constat comporte plusieurs campagnes de prélèvements (de l'ordre de 100 à 200 prélèvements) et nécessite, selon la complexité du territoire concerné, de trois à quatre ans entre son démarrage et sa restitution finale'', explique l'IRSN.
Les premiers résultats du constat pilote du Val de Loire, qui s'est déroulé de 2008 à 2010, ont été publiés : ''les mesures acquises témoignent essentiellement du bruit de fond naturel et de la rémanence des dépôts anciens des retombées des tirs atmosphériques d'armes nucléaires et de l'accident de Tchernobyl sur l'ensemble du bassin. Aucune anomalie n'a été constatée par rapport aux connaissances relatives aux niveaux de radioactivité sur le territoire métropolitain''. Une étude plus complète devrait être présentée en mars. Deux autres constats territoriaux sont en cours, pour le Sud-Ouest et la Vallée du Rhône. Ils s'achèveront en 2012.