L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) publie ce jeudi 26 janvier le troisième plan national d'action pour la gestion du risque lié au radon. Bien que publié en ce début d'année 2017, il est censé couvrir la période 2016-2019.
Ce plan donne la priorité à l'information et à la sensibilisation du public et des principaux acteurs concernés par le risque lié à ce gaz radioactif. Cette action s'appuie sur deux mesures phares adoptées en 2016, indique l'ASN. D'une part, l'information obligatoire des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques sanitaires liés au radon dans l'habitat prévue par l'ordonnance du 10 février 2016 portant diverses dispositions en matière nucléaire. D'autre part, la prise en compte de ce risque dans le dispositif de gestion de la qualité de l'air intérieur prévue par la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé.
Ce plan "poursuit la dynamique" développée dans le cadre du plan 2011-2015, indique également l'ASN qui publie aussi le bilan de ce dernier. Un bilan qui fait état d'avancées notables parmi lesquelles la délimitation des zones géographiques les plus concernées par le risque radon, le développement d'outils de gestion, ainsi que l'identification des besoins des acteurs locaux permettant de mener des campagnes efficaces de sensibilisation. Le document pointe en revanche le taux de réalisation "encore très faible" des dépistages réalisés dans l'habitat et en milieu de travail.
L'ASN publie simultanément deux guides visant à accompagner, respectivement, les collectivités territoriales et les employeurs dans la mise en œuvre de la surveillance du radon dans les établissements recevant du public (ERP) et dans les lieux de travail prioritaires.