"Si les entreprises [banques et assurances] étudiées ont une communication détaillée sur leur politique sociale ou la gestion de leurs impacts environnementaux directs, elles donnent beaucoup moins d'informations sur des enjeux de gouvernance sensibles comme la rémunération des dirigeants ou les paradis fiscaux", pointe dans un communiqué Novethic. Le centre de recherche sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) a analysé la communication de 31 instituts sur l'environnement, le social, la gouvernance ainsi que les produits et services qu'ils offrent. Trois entreprises seulement sur 31 traitent ainsi des paradis fiscaux.
L'un des autres constats est que comme les indicateurs et périmètres utilisés sont différents, l'identification des entreprises les plus vertueuses en terme de RSE est difficile.
"La finance est un secteur à faible impact environnemental direct et qui dispose de bons avantages sociaux pour ses salariés. Ces deux thèmes sont donc privilégiés dans les reporting des deux tiers des banques et assurances analysées", constate néanmoins Novethic.
La moitié des banques et assurances étudiées reconnaissent toutefois avoir une responsabilité sur les conséquences environnementales des activités qu'elles financent. Une seule banque mentionne cependant un objectif de mesure des émissions de CO2 induites par ses métiers.