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Suez Environnement réutilise les eaux usées en Camargue

Eau  |  
Après l'usine de réutilisation des eaux usées de la ville de Milan en Italie en 2005, Degrémont et Lyonnaise des Eaux, filiales de Suez Environnement, viennent de mettre en place une plate-forme d'essai de réutilisation des eaux usées en France, sur la station d'épuration de Grau du Roi, en Camargue. L'eau recyclée par la station permettra d'arroser les espaces verts de Port Camargue, a indiqué le Groupe dans un communiqué du 23 juillet.
Développée par le Centre de Recherche et Développement du Groupe, l'installation testera jusqu'à la mi-août deux types de technologies : celle d'ultrafiltration par membranes qui consiste à filtrer à travers des membranes organiques les eaux usées. La seconde technologie fait appel à une désinfection par Ultra-Violet, a précisé Suez. L'objectif de cette expérimentation est de démontrer la viabilité d'une filière de recyclage des eaux usées en termes de quantité et de qualité de l'eau produite, a déclaré le Groupe. D'après SUEZ, seuls 2% des eaux usées collectées seraient réutilisées, ''soit plus 7 milliards de m3 en 2005''. Dans les dix prochaines années, les capacités mondiales installées pour traiter les eaux usées tripleront pour passer de 20 millions de m3/j en 2005 à 55 millions de m3/j en 2015, soit une croissance annuelle de 10 à 12%, chiffre le Groupe.

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RECYCLAGE DE L'EAU DES STATIONS D'EOURATION

Le recycla de l'eau me parait comme un impératif afin de lutter contre la raréfaction de l’eau.
Grâce à la réutilisation de l'eau, les eaux recyclées ne seraient plus envisagées comme un problème de mise au rebut mais comme une véritable ressource.
J'ai demandé le 2 Juillet 2010 à l'AGGLOMERATION DE MONTPELLIER (HERAULT)une étude afin de dépolluer et réutiliser l’eau des rejets de la station d'épuration "Maera" et et par ailleurs de préserver l’environnement de l'ancienne décharge du Thôt.
Le but de cette étude consisterait à réutiliser par filtrage les eaux sortant de la station Maera afin d’alimenter le Lez pour son étiage et l’arrosage pour l’agriculture.
Les rejets de la station d’épuration Maera seraient véhiculés à partir de la canalisation existante afin d’alimenter les jardins. L’eau ainsi recyclée pourrait être stockée dans un lieu à déterminer ( sur le site du Thôt, Maera, BRL…).
La création de zones humides en périphérie de la décharge du Thôt permettrait également une dépollution du sol et de l’air.
Maéra rejette en mer environ 100 000m3 par jour et 130 000m3 à terme, dont 5 à 10 % d’eau polluée.
Aujourd’hui, c’est notre mer qui a la charge d’éliminer les polluants, ce qu’elle ne réussit pas toujours à faire pour tous les micropolluants. Dans les cas défavorables, avec la conjugaison des vents et des courants marins, la grande bleue peut nous retourner une partie de cette pollution vers nos plages, sans oublier les risques liés aux modifications du milieu marin.
La création de jardins filtrants sur le site du thôt serait plus efficace, moins onéreux et plus écologique que le rejet direct en mer. L’eau ainsi dépolluée serait réutilisable aussi bien pour l’étiage du Lez que pour l’agriculture.
Grâce à la réutilisation de l'eau, les eaux recyclées de Maera ne seraient plus envisagées comme un problème de mise au rebut mais comme une véritable ressource.
Je valorise l’eau rejetée à la mer à environ 10 Millions d’euros par an (pour un prix d’achat de 0,22€ le m3 d’une eau réutilisable).
Si le réchauffement climatique se confirme, les besoins d’irrigation agricole seront plus importants. Il sera donc nécessaire d’investir pour de nouvelles ressources en eau.
Dans le cadre du développement durable, le bilan environnemental et économique pourrait être le suivant :
Bilan environnemental :
- Ne plus polluer la Méditerranée et lever l’hypothèque des ressources balnéaires et touristiques.
- Permettre une réserve en eau pour l’étiage du Lez et l’agriculture…
- Améliorer l’esthétique actuelle et l’aménagement paysager de plusieurs hectares par des jardins filtrants sur la décharge actuelle (laissant la possibilité de compléter l’espace restant avec des panneaux photovoltaïques).
- Préserver l’environnement de la décharge du Thôt en périphérie par une dépollution du sol contaminé et assainir les eaux usées qui s’en écoulent (lixiviats) et l’air chargé de composés chimiques…Les plantes sont capables de remplacer l’industrie, elles dégradent les composés chimiques complexes, qu’elles utilisent pour se nourrir, et leurs racines abritent des microorganismes, qui font le même travail que les stations d’épuration.

Bilan financier prévisionnel :
- Valoriser environ 80% de l’eau qui est actuellement rejetée en mer en pure perte (soit l’équivalent de 8 Millions d’euros/an).
- Alimenter le Lez pour son étiage, soit une économie d’environ 2 Millions d’euros annuel (c’est l’eau du bas rhône qui alimente actuellement l’étiage du Lez par BRL).

Cette argumentation est confortée par un rapport de l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE) qui a publié en mars 2009 : «Ressources en eau de l’Europe – Faire face à la pénurie d’eau et à la sécheresse ». Pour lutter contre la raréfaction de l’eau, elle insiste sur la nécessaire diminution de la demande et l’augmentation de l’efficacité de l’utilisation qui en est faite.
La période actuelle est propice à la réflexion d'un système plus moral, plus humain et plus axé sur la durabilité.

Jacky CHANTON | 11 octobre 2010 à 16h45 Signaler un contenu inapproprié

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