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Actu-Environnement

Vignes OGM de Colmar : le faucheur condamné en appel

La Cour d'appel de Colmar a alourdi ce lundi 17 janvier la peine prononcée contre un militant anti-OGM qui avait coupé 70 plants de vigne transgénique à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) en septembre 2009.

La Cour l'a condamné à un mois de prison avec sursis et 50.000 euros de dommages-intérêts à verser à l'Inra (contre l'euro symbolique requis en première instance en novembre 2009) tout en confirmant les 2.000 euros d'amende à son encontre.

''La justice reconnaît le droit à la recherche'', s'est félicité l'Inra dans un communiqué. L'institut testait depuis 2005 la résistance de ces pieds de vigne OGM à une maladie de la vigne, le court-noué avant d'être à nouveau saccagés le 15 août dernier par une soixantaine de faucheurs volontaires.

La Cour d'Appel administrative de Nancy, dans un arrêt du 10 janvier 2011, vient pourtant de rétablir ''la légalité de l'essai de vignes OGM'', selon l'Inra, alors que le tribunal administratif de Colmar avait annulé son autorisation. L'Inra, qui a porté plainte en août contre les faucheurs volontaires, attend ''la comparution prochaine devant le tribunal correctionnel de Colmar''.

Réactions7 réactions à cet article

Bien sûr, nous connaissons tous Azelwandre et les dégâts causées dans l'INRA de Colmar. Peu de soutiens , beaucoup à payer, une idée "folle",
la critique des élus et responsables. On aurait préférer qu'il discute autour
de la même table avant d'agir. Ce qui reste mystérieux ,c'est que ces
recherches utiles ne servent que pour le Court Noué ravageurs, mais les traitements de pesticides continueront pour les autres ravageurs
et on laisse faire. Merci pour des informations plus transparentes sur
ce vrai problème .

arthur | 18 janvier 2011 à 13h00 Signaler un contenu inapproprié

Quelle est l'utilité des milliers d'€uros dépensés par les acharnés de l'Inra de Strasbourg, alors que l'Inra de Montpellier à depuis longtemps résolu le problème du court-noué sas "bidouillage génétique".

Sans doute pour la gloriole ! Bravo !

jeans | 18 janvier 2011 à 15h06 Signaler un contenu inapproprié

Réponse à Jeans.

Marrant (sinon inquiétant...) comme des gens peuvent avoir un avis péremptoire, sans s'être renseigné un minimum sur le sujet.

- la preuve : l'INRA est à Colmar, non à Strasbourg
- l'INRA de Montpellier (dont les chercheurs de Colmar sont parfaitement au courant des travaux -- ils y collaborent même) a obtenu une variété de porte-greffe qui a une résistance PARTIELLE contre le vecteur du court-noué, et pas contre le virus. On sait bien qu'une résistance (même naturelle !) peut être contournée un jour ou l'autre et qu'il faut de nombreuses années pour sélectionner une variété de vigne. L'attitude responsable est d'anticiper. Donc, ne soyez pas naïf en pensant que "le problème est résolu" (je reprends vos termes), ce qui fait rire tous ceux qui ont un peu réfléchi. Les chercheurs INRA savent très bien qu'on ne peut pas résoudre un problème de cette complexité par une variété de porte-greffe. Quant au "bidouillage" c'est une ensemble de techniques très précises. Votre commentaire ne démontre que votre ignorance.

Marcel | 21 janvier 2011 à 16h54 Signaler un contenu inapproprié

J'apporte deux rectifications à mes cogitations:
-L'INRA que j'ai annoncé par erreur comme étant à Strasbourg est bien à Colmar.
-Les brevets déposés par Colmar ne seront pas pour la gloriole, mais pour renforcer les finances de Monsanto, car la technologie développée à Colmar est déjà protégée par Monsanto qui a annoncé depuis longtemps qu'il exigerait des droits de licence si Colmar commercialise ses porte-greffes transgéniques. Alors que Montpellier va prochainement commercialiser ses porte-greffes obtenus par des croisements traditionnels, et sans devoir quoique ce soit à Monsanto.

Quant aux "techniques très précises" de création de chimères OGM, j'en rigole encore .

jeans | 23 janvier 2011 à 17h16 Signaler un contenu inapproprié

Réponse à Jeans.

Une fois de plus, vous démontrez votre ignorance. L'essai de Colmar ne visait aucun brevet et n'avait aucun but de commercialisation. Il visait (1) une expertise PUBLIQUE sur le comportement de porte-greffes OGM en plein champ, et (2) des connaissances scientifiques sur les mécanismes de défense de la vigne.

L'affirmation de Monsanto n'est qu'un hoax levé par un journal satirique. Depuis quand le semencier Monsanto s'intéresse à la vigne ? Savez-vous au moins que le matériel de plantation en France est entièrement contrôlé par un organisme PUBLIC, l'IFV ex-ENTAV ?

Rigolez donc si cela vous chante et restez dans vos idées reçues. Car :
- le génie génétique est plus précis que les croisements traditionnels (on ne transfère qu'un gène)
- la séquence de la vigne est connue (grâce aux travaux de Colmar d'ailleurs)
- vous rigolerez moins lorsque des porte-greffes OGM arriveront dans une France dépourvue d'expertise PUBLIQUE pour les évaluer.
- (suite au prochain commentaire)

Marcel | 24 janvier 2011 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié

(suite)

- ce qui ne me fait pas rigoler du tout, c'est justement l'alliance objective (malheureusement inconsciente) entre anti-OGM français et firmes multinationales. Ces idéologues se tirent une balle dans le pied, alors même que (si l'on en croit un communiqué de presse de l'INRA) les premiers résultats de l'essai saccagé tendaient à montrer que les porte-greffes OGM ne présentaient qu'une faible résistance au virus (contrairement à ce qui a été observé en serre -- pourquoi cette différence? ben, on saura jamais...). Le saccage de l'essai et donc irresponsable et prive la France d'un argument de poids.

Marcel | 24 janvier 2011 à 10h55 Signaler un contenu inapproprié

Après le Monde selon Monsanto, je vous propose La Bible selon Monsanto :
" Prenez et mangez en tous, ceci est mon OGM créé pour vous et pour la multitude ... en rémission de votre faim "

Jeans | 24 janvier 2011 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

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