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Actu-Environnement

Cetim, acteur clé de la filière hydrogène pour passer au monde de demain

Le plan national d'investissement sur l'hydrogène est conséquent. Le Cetim accompagne la filière pour réussir ce virage : R&D, conception de projets, industrialisation, adaptation de l'existant et formation font partie des prestations de l’organisme.
Jean Le Coz et Jérémy Viale Trois questions à…
Jean Le Coz et Jérémy Viale,
Responsable marché énergies et Responsable partenariats hydrogène

#1. À quels défis la chaîne de valeur de l’hydrogène doit-elle faire face ?

J. L. C. : Nous avons identifié quatre défis transverses sur lesquels le Cetim se mobilise pour la filière hydrogène. Nous accompagnons les industriels à la fois dans l’établissement de leur roadmap, dans l’évaluation de la compatibilité de leurs équipements ou dans les adaptations à prévoir pour leurs applications hydrogène, ainsi que dans la mise en œuvre de leurs projets de R&D et d’industrialisation. Enfin, lorsque l’on sait que la filière doit passer de 3 500 personnes aujourd’hui à 100 000 en 2030, on mesure les besoins en termes de compétences et nous proposons déjà plusieurs formations dédiées à travers Cetim Academy.

#2. Et concernant plus spécifiquement la filière mécanique ?

J. V. : Les enjeux sont évidemment technologiques, d’où l’engagement R&D du Cetim sur la thématique. La caractérisation mécanique des matériaux et des équipements, et l’étanchéité, sont notamment incontournables pour les fondements de la filière. En réponse, le Cetim investit 25 millions d’euros pour créer un centre d’ingénierie et d’essais de matériaux et apporter un ensemble de services et de conseils aux industriels. Appelé HyMEET (Hydrogen Materials and Equipments Engineering and Testing) ce programme permet d’adresser l’ensemble des défis que pose l’hydrogène.

#3. Concrètement, comment le Cetim soutient-il le développement de la filière H2 ?

J. V. : Aujourd’hui, nous nous inscrivons pleinement dans l’écosystème de recherche de l’hydrogène en France, en Europe et à l’International afin de lever les verrous technologiques et être prêts pour 2030. Cela passe notamment par des projets collaboratifs comme dans l’aéronautique avec Safran pour le développement du turboréacteur à injection directe d’hydrogène (HYDEA). Le partenariat avec le CEA Liten, signé en juin 2022, contribuera également au déploiement de l’hydrogène à grande échelle. Nous avons par ailleurs des liens étroits avec le Japon, qui est l’un des pays les plus avancés dans ce domaine.

J. L. C. : Nous avons également engagé de nombreuses actions structurantes dans plusieurs domaines avec, par exemple, Vallourec dans le secteur énergétique, ou encore, dans le maritime, au travers du projet de barge hydrogène dans le port de Rouen (Elementa H2).

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