
La radioactivité est, à différents niveaux, présente partout dans l’environnement ainsi que dans les objets du quotidien. On en trouve par exemple dans les paratonnerres, détecteurs de fumée, matériaux réfractaires ou les lentilles d’optique... Mis au rebut, ces objets deviennent des déchets radioactifs non référencés comme tels qui peuvent contaminer les chargements. Une fois broyés, ils sont plus difficiles à détecter. Sans compter que les matières environnantes peuvent masquer les niveaux de radioactivité et que des interférences climatiques altèrent le niveau de radiation au sol où les mesures sont faites.
Comme le risque est invisible et que les réglementations sont anciennes, les nouveaux acteurs de la filière méconnaissent parfois le risque et leur responsabilité. Or, depuis 1991, la réglementation leur interdit la détention de matériaux radioactifs. Au-delà de l’enjeu de conformité, la radioactivité induit un risque pour la santé des opérateurs et pour l’environnement. Si ces matériaux concernés sont expédiés sans avoir été contrôlés dans la chaîne de valorisation et qu’une radioactivité est détectée, les véhicules et leur chargement peuvent être immobilisés et les frais de retraitement leur être imputés. La facture peut être très élevée.
Depuis 25 ans, nous concevons et installons des portiques GammaScan® qui détectent les rayonnements gamma émis par les produits radioactifs lors du passage des bennes de ferrailles, boues, gravats ou autres déchets entrants et sortants. Ces dispositifs sont autonomes, contrairement aux systèmes portables qui nécessitent l’action d’un opérateur qui a généralement d’autres priorités. Ils réduisent les contraintes liées au contrôle et, comme ils corrigent électroniquement les interférences, n’alertent les responsables qu’en cas avéré d’anomalie. Grâce à nos progrès continus en traitement de l’information et en communication machine-homme, nos solutions sont de véritables atouts en termes d’efficacité et de réactivité.