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Du 19 juin 2013 au 20 juin 2013
3èmes Rencontres Internationales de Reims en Sustainability Studies: "Objectifs de développement durable post-2015 : vers un nouveau contrat social"

Conférence grand public et professionnels / Gratuit
Lieu : Reims (51) - France
Sous le Haut Patronage de Monsieur François HOLLANDE,
Président de la République Française

Les Nations-Unies feront, en 2013, le bilan des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et poseront inévitablement la question : Que faire ensuite ? Que faire après-2015, à échéance des OMD ? L’objectif de ces 3èmes Rencontres internationales de Reims en Sustainability Studies est de contribuer à cette réflexion de fond, d’apporter des éléments de réponse dans le champ de la durabilité. Une attention toute particulière sera prêtée à la gouvernance environnementale, au développement régional et à la justice sociale.
La Déclaration du millénaire proclamait « la responsabilité collective de défendre, au niveau mondial, les principes de la dignité humaine, de l’égalité et de l’équité». Certes, mais au-delà des vœux pieux, comment s’y prendre concrètement. Plus particulièrement, comment prendre en compte les nouvelles réalités mondiales, parmi lesquelles le changement climatique, l’épuisement de ressources naturelles, les crises financières, les dynamiques démographiques, les migrations et la mobilité ne sont pas les moindres ?

Par ailleurs, le contexte politique, environnemental et économique a profondément changé. Les pays émergents sont devenus le centre de toutes les attentions, leurs économies entraînant désormais le monde. Parallèlement, les disparités entre pays en développement et à l’intérieur de ceux-ci se sont encore trop élevées. Les indicateurs de qualité environnementale se sont fortement dégradés, notamment dans les pays émergents. Avec la généralisation du thème de la transition à la durabilité, de nouveaux acteurs, notamment privés, associatifs et collectivités locales, ont pris place aux côtés des acteurs institutionnels traditionnels qui sont les états et les organisations internationales : ce n’est pas sans raison que les deux sujets majeurs de la conférence Rio+20 – dont l’un des résultats principaux a été le lancement des négociations des Objectifs de développement durable post-2015 – étaient « l’économie verte vecteur de développement durable et d’élimination de la pauvreté » et « le cadre institutionnel du développement durable ».

En effet, le cadre institutionnel du développement durable n’est pas encore très stable, comme l’ont montré les deuxièmes Rencontres de Reims en Sustainability Studies en septembre dernier. En particulier, la question récurrente des mécanismes de coordination – qu’il s’agisse du niveau local, régional, national ou international – est loin d’être réglée. Mais ce n’est pas tout : l’efficacité d’une politique de gestion durable réside en grande partie dans son acceptabilité ; dans son appropriation collective, indirectement lié aux arrangements institutionnels. Penser l’après-2015 signifie aussi – en ce tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau – définir un nouveau contrat social, incluant parmi les acteurs majeurs du développement et de la durabilité les parties prenantes dans la société civile, les communautés de voisinage et les sociétés d’individus à même de former des associations volontaires.

Déterminer les conditions et les formes de ce nouveau contrat social est l’objectif des troisièmes Rencontres internationales de Reims en Sustainability Studies, dans l’esprit des travaux d’Elinor Ostrom, qui a montré que des communautés d’intérêt ou de voisinage, gérant collectivement des biens communs, pouvaient être plus efficaces que le marché ou que les structures organisationnelles classiques.

Il importe, en effet, préalablement à toute politique réellement durable, de définir ce qui constitue le « bon » environnement pour les sociétés concernées : celui dans lequel l’amélioration des conditions environnementales au sens strict (qualité de l’eau, de l’air, biodiversité, gestion économe des ressources, des sols et des énergies, etc.) conduira à une amélioration des conditions de vie ; celui dans lequel les dispositifs techniques et les écotechnologies, déployées dans des espaces suffisamment vastes pour prendre en compte la durabilité importée, pourront être appropriés au travers de nouveaux modes de vie.

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