Le phénomène migratoire concerne de très nombreuses espèces (de l'hirondelle au saumon, des buffles aux baleines, du criquet au vulcain), traverse tous les milieux et se manifeste sur la quasi-totalité du globe terrestre. Ces caractéristiques même de la migration sont, de prime abord, difficilement appréhendables par le droit : comment protéger un phénomène mobile dépassant les frontières ? Le droit doit pourtant le prendre en compte tout en s'accordant aux particularités migratoires de chaque espèce. Face à la dégradation des haltes aquatiques, la multiplication des barrières physiques, l'artificialisation des sols, la pollution lumineuse, la chasse... la protection juridique s'avère complexe, le droit devant comprendre et s'adapter à un phénomène naturel.
Intervenant : Delphine MAZABRARD (Doctorante en droit à l'université Jean Moulin, Lyon 3. Elle réalise une thèse sur "l'accès du public aux espaces naturels" et est chargée d'étude en aménagement et urbanisme à la Chambre d'agriculture de la Drôme où elle travaille notamment sur l'artificialisation des sols)

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