Depuis des dizaines d’années, les grandes instances internationales nous trompent et il semblerait, à les croire, qu’elles se trompent elles-mêmes.
Que ce soit pour l’environnement ou que ce soit pour le développement des pays émergents, le constat est le même : beaucoup de promesses et de vibrato dans la voix devant de prestigieuses assemblées, mais ensuite aucun respect de la parole donnée.

Le sommet de Copenhague confirme l’incapacité des pays réunis à agir. Alors quelle solution pouvons-nous envisager ? Les citoyens sont de plus en plus nombreux à se détourner des grands sommets et même de tout ce qui représente la politique pour agir concrètement. Comme Edgar Morin le dit dans Le Monde du 9 janvier 2010, et nous sommes nombreux à le ressentir et à le vivre : « Nous en sommes au stade de commencements modestes, invisibles, marginaux, dispersés ».
Pour nous, une des solutions fondamentales pour atténuer les rapports de force et la violence est la question éducative. La participation au débat public est une alternative au conflit armé, la participation pour construire.

Pour aller vers une paix universelle n’est-il pas important de conserver une mémoire collective ? D’accepter d’être à la fois les membres et les descendants de l’Humanité ? Cela de se sentir citoyen du monde, d’appartenir à une famille : l’humanité, plutôt que le multi-nationalisme. Mais comment vivre ensemble au-delà des frontières dans la diversité culturelle ?
Pourquoi sommes-nous devenus si inhospitaliers ? La différence est trop souvent vue comme une menace et induit la peur de l’autre. Ne devrions-nous pas développer une «éducation à l’accueil de la diversité» ?
Une des clés passe sans doute par la compréhension de l’autre. Quelle démarche éducative devons-nous alors pratiquer pour apprendre à comprendre l’autre ? Comment prendre le temps d’aller vers l’autre et de l’accueillir ?

La planète, ce territoire en partage où chacun aspire à des droits fondamentaux tels que la liberté individuelle et collective de penser, de s’exprimer…, cette planète habitée par les uns ici et par les autres là-bas ne nous amène-t-elle pas tout naturellement à partager et coopérer au-delà des « frontières » ?
Personne ne détient la vérité… Mais nous sommes probablement plus intelligents ensemble et plus légitimes. Comme le dit Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit.»
L’international, ce n’est pas seulement faire du lointain et de l’ailleurs, ne serait-ce pas aussi mener des actions localement ?
D’autres questionnements émergeront sans aucun doute de ces journées. Espérons une fois de plus que cette occasion de réflexion nous permettra de croiser nos regards et de nous interroger sur le sens de notre action collective.

Le Congrès est organisé par le Réseau Ecole et Nature et le GRAINE Lorraine avec le soutien financier du Conseil régional de Lorraine, la Ville de Metz et la Direction régionale de la jeunesse et des sports.

Participation :
Déjeuner bio + pause : 20 € (Vendredi)
Repas + pause : 20 € (Samedi, dimanche)
Nuitée et petit déjeuner : de 21 € à 33 €