Les sons ont du mal à se faire entendre en ville ou pire, sont vecteurs de mal-être. On parle alors de bruit, phénomène quantitatif et anonyme, dont il convient de se protéger. Au pluriel, chaque bruit a un sens. Et au quotidien, même si certains peuvent être déplaisants, les bruits sont au cœur des territoires. Présents sous de multiples modalités, ils représentent une activité ou un élément naturel. Ils sont souvent pertinents pour appréhender la ville.

L’environnement sonore est un facteur de la qualité de vie qui prend peu à peu une place significative dans le paysage social et culturel. Il mérite d’être exploré tant le champ des possibles est ouvert. Jusqu’ici les professionnels de l’acoustique se sont emparés du sujet pour rendre la ville audible. Une dimension supplémentaire doit trouver sa place, celle de l’écoute.

Cette journée sera l’occasion dans un premier temps de faire le point sur les outils et méthodes, les plus récents, à disposition des acteurs de l’aménagement urbain pour améliorer la qualité sonore de nos villes. Dans un second temps, des projets symboliques de mise en valeur du territoire par les sons seront présentés pour illustrer en quoi le sonore peut être créateur de lien, d’usage et d’attractivité pour peu qu’on y prête une oreille attentive.

Le « sonore » est un atout qui doit être cultivé et valorisé pour construire la ville sensible de demain.