La création de nouveaux services à la mobilité (covoiturage, autopartage, véhicules en libre service, transport à la
demande, …) résulte très souvent d’initiatives privées, mais leur pérennité dépend encore largement des soutiens
apportés par les acteurs publics, en particulier les collectivités locales et autorités organisatrices de transports :
aides au démarrage, participations au capital, mesures de facilitation, campagnes de promotion, etc.
Au-delà de ces soutiens, certains services nécessitent la mise en place de véritables politiques d’accompagnement,
pour faciliter leur développement ou limiter leurs potentiels effets rebonds. C’est le cas en particulier du télétravail,
qui grâce aux technologies de l’information et de la communication, permet d’éviter certains déplacements
contraints mais nécessite d’être structuré.
Enfin, l’articulation des nouveaux services à la mobilité avec l’offre de transports publics reste une question
majeure, en particulier pour les déplacements dans les territoires peu denses. Cette question trouve de multiples
réponses selon les territoires traversés, mais quelque soient ces territoires, gares et pôles d’échanges ont un rôle
essentiel à jouer.
À destination des collectivités territoriales et de leurs services techniques, des autorités organisatrices de transport,
des entreprises, des bureaux d’études, des organismes de recherche et du secteur associatif, cette troisième
journée d’étude nationale sur les NSM traitera ainsi des modèles économiques possibles pour le développement
de ces nouveaux services, des mesures d’accompagnement nécessaires au développement du télétravail, et de
l’articulation entre NSM et transports publics au sein des pôles d’échanges.
Co-organisée par l’Ademe, le Certu, le Gart et le Cnfpt, cette journée d’étude laissera une grande place aux
échanges entre participants et intervenants.
Renseignements
Oct |
4 |
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