Le pôle AXELERA organise le mardi 4 juin une journée technique dédiée à l'Incorporation de matière biosourcée ou recyclée dans les matériaux et produits. Elle a pour objectifs d'échanger autour des avantages, limites et défis à relever autour de ce thème.

Dans un contexte réglementaire renforcé, les industriels cherchent des solutions durables pour réduire les impacts environnementaux de leurs matériaux et produits. L’incorporation de matière biosourcée ou recyclée représente un enjeu majeur dans la transition vers une économie circulaire et durable, mais elle s’accompagne de défis significatifs à surmonter.
L'un des défis majeurs liés à l'incorporation de matière biosourcée ou recyclée réside dans la recherche de la solution optimale, conciliant l’absence de transfert d’impacts, tout en prenant en considération, entre autres, les contraintes d'approvisionnement, la conformité règlementaire, ainsi que la compétitivité et l’incidence sur la fin de vie du produit. Dans cette prise de décision complexe, l’analyse du cycle de vie (ACV), l’approche « mass balance » ainsi que l'éco-conception jouent un rôle essentiel.

Au cours de cette Journée Technique, qui comprendra une contextualisation et le rappel de définitions clés, des présentations de méthodes et d'outils ainsi que des témoignages d'entreprises, nous nous efforcerons de répondre aux questions suivantes :

• Comment mettre en place une démarche d’éco-conception allant au-delà des règlementations ?
• Comment généraliser l’éco-conception sur tous les produits de son entreprise ?
• Comment allier compétitivité et plus-value environnementale de nouveaux matériaux ou produits intégrant du biosourcé ou du recyclé ?
• Quel schéma décisionnel utiliser quand des paramètres sont antinomiques ?
• La mass balance : atout ou piège de l’éco conception ?
• Comment mettre en place et interpréter des résultats d’Analyse de Cycle de Vie ?
• Comment faire face aux obligations règlementaires ?
• Comment prendre les bonnes décisions suivant l’approche sectorielle, sans effectuer un transfert d’impact ?