Plus de 4 millions de Français ne peuvent aujourd’hui assumer la facture énergétique de leur habitation et leur nombre continue de croitre, à tel point que le ministère de l’Ecologie a mis récemment en place un « observatoire national de la précarité énergétique ». Pourtant, la France est un des pays européens où les prix du gaz et de l’électricité sont parmi les plus bas.

Intervenants :

M. Olivier Appert, Président, IFP Energies
M. Pierre Delaporte, Président d'honneur, EDF
M. Jean-Pierre Hauet, Président, Directeur associé, KB Intelligence
M. Jacques Maire, Président du Conseil scientifique, Conseil français de l'énergie
M. Alain Vallée, Scientific Director, International Nuclear Academy

Intervenants pressentis :
M. Pierre-René Bauquis, Professeur
M. Michel Crémieux, Directeur de la branche Europe de l’Ouest, ENEL France
M. Joël Decaillon, Vice-Président exécutif de Lasaire
M. Michel de Fabiani, Président de la chambre de commerce franco-britannique
M. Laoukissam Feckoua, Ancien Ministre du Plan, République du Tchad, Maître de conférences, Université Paris-X Nanterre
M. Henri Prévot, Ingénieur du Corps des Mines, Conseil général des mines, MEIE
M. Bertrand Villeneuve, Directeur de recherche, Université Paris-Dauphine

Ce séminaire clôt les réflexions menées pendant plusieurs mois par Passages/Adapes sur la précarité énergétique. Il a pour objet d’en faire une synthèse et de proposer des pistes permettant d’atténuer les conséquences d’une énergie chère dans une vision géostratégique globale. L’évolution de la démographie mondiale, la nécessité de garantir le développement des plus démunis et l’évidence des conséquences du réchauffement climatique vont entrainer de fortes tensions dans le secteur de l’énergie qui sera un élément important de la géopolitique mondiale pendant les prochaines décennies. Les Etats, souvent dans un contexte où les ressources financières sont contraintes, devront trouver les moyens de mise en œuvre d’une politique qui tournera autour de 3 volets :
- Sécurisation de l’approvisionnement ;
- Réduction de l’intensité énergétique afin de faciliter le développement à un coût énergétique minimum ;
- Adaptation des solutions énergétiques aux capacités, aux contraintes et aux besoins locaux.