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La surveillance de la qualité de l'air en France et en Europe

L'air à bout de souffle Actu-Environnement.com - Publié le 05/07/2010
L'air à bout de souffle  |    |  Chapitre 8 / 9
La réglementation européenne rend obligatoire la surveillance de la qualité de l'air et prévoit, pour les principaux polluants, des normes sanitaires : les valeurs limites (à ne pas dépasser), les valeurs guides (objectifs de qualité à atteindre à une échéance définie), les seuils d'alerte (pour le déclenchement de mesures).

En France, c’est la loi sur l’air de décembre 1996 qui a rendu obligatoire la surveillance de l’air, à partir du 1er janvier 1997 dans les agglomérations de plus de 250.000 habitants, du 1er janvier 1998 dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants et depuis le 1er janvier 2000 pour l'ensemble du territoire national.
Aujourd'hui, 36 associations agréées (par le Ministère chargé de l’environnement) pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA) surveillent la qualité de l'air en France. Sont mesurées via des stations fixes et mobiles, la pollution générale moyenne, loin des sources, dite ''de fond'' et caractéristique de l'exposition longue de la population dans la région concernée, et la pollution près du trafic sur les trottoirs, caractéristique de l'exposition courte de la population ou de l'exposition plus longue de certaines catégories.
Les AASQA informent de manière permanente la population sur la qualité de l’air (indice ATMO) et les derniers niveaux de concentration de polluants dans l’atmosphère. Elles informent également les préfets afin que ces derniers puissent prendre les mesures nécessaires en cas de pollution importante, notamment si le niveau d’information ou le niveau d’alerte est atteint.

Le système de prévision Prev’air animé par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), complémentaire aux réseaux de surveillance pour la qualité de l’air, a pour objectif de prévoir quotidiennement les pics journaliers de pollution et d’alimenter une base de données de simulation. Il permet la réalisation de bilans et d’études de scénarios afin de simuler l’effet de mesures de réduction des émissions polluantes (ozone, NO2 et bientôt particules), dans l’objectif d’orienter les politiques environnementales.

Sophie Fabrégat

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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