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"Les renouvelables doivent devenir des intermittents actifs au sein du système électrique"

Eolien : la filière innove à l'heure de la transition vers le marché Actu-Environnement.com - Publié le 01/10/2017

Le gestionnaire de réseau a pour mission d'accueillir les nouveaux arrivants sur le système électrique et notamment les énergies renouvelables. François Brottes, président du directoire de RTE, donne sa vision des défis que cela soulève pour son entreprise.

Eolien : la filière innove à l'heure de...  |    |  Chapitre 13 / 19
"Les renouvelables doivent devenir des intermittents actifs au sein du système électrique"
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France Energie Eolienne : Au-delà d'entretenir le réseau de transport d'électricité, quelles sont les principales missions de RTE ?

François Brottes : Avant tout, je souhaite rappeler ce que nous ne sommes pas : nous ne sommes pas producteurs, nous ne sommes pas fournisseurs. Nous assumons, pourtant, la mission de garantir la sécurité d'alimentation électrique en France au quotidien. Sans contrôle sur les moyens de production, nous assurons donc à tout instant l'équilibre entre l'offre et la demande pour permettre aux consommateurs français de disposer d'électricité 24h/24 et 7j/7.

Cette mission de service public se traduit au quotidien par des activités très complémentaires réalisées par les équipes de RTE : le développement et la gestion des infrastructures ainsi que le pilotage en temps réel du système électrique sont la colonne vertébrale du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité. Dans un système largement ouvert, notre mission s'est étoffée dans le but d'accueillir les nouveaux arrivants dans la famille du système électrique, et notamment les EnR. Le législateur nous a aussi confié la mission de proposer les mécanismes de marché qui permettent d'assurer la cohérence entre les besoins physiques du système électrique et les échanges réalisés par les acteurs du système électrique (fournisseurs, producteurs conventionnels, producteurs renouvelables, opérateurs d'effacement, consommateurs, etc.). Nous assumons enfin le rôle de "Journal officiel" de l'électricité en assurant la diffusion d'informations en OpenData sur l'état du système électrique à toutes les échéances de temps : bilan prévisionnel, bilan électrique, état du système en temps réel (notamment par l'intermédiaire de notre application éco2mix).

FEE : Le secteur de l'énergie, plus particulièrement le secteur électrique, est en pleine mutation. Comment RTE, en tant que gestionnaire du système électrique, accompagne cette mutation ?

FB : Le secteur électrique connaît effectivement plus d'évolutions qu'il n'en a connues au cours des 50 dernières années. L'avenir est à l'électricité décarbonée, innovante et "multiplayer". Notre responsabilité sur l'ensemble du territoire continental, notre rôle de "vigie" du système pour assurer l'équilibre de bout en bout nous conduit - à la demande des pouvoirs publics - à être un acteur industriel central et incontournable de la transition énergétique.

30% de nos investissements d'ici à 2020 sont ciblés sur l'accueil des nouveaux moyens de production. Certains projets constituent de véritables défis techniques : le raccordement des parcs éoliens en mer, par exemple. Les échanges avec nos voisins vont augmenter. En Europe, le parc de production photovoltaïque et éolien a été multiplié par trois au cours des dix dernières années. Les flux d'électricité ont été modifiés en conséquence pour assurer le passage des électrons. Le réseau européen doit continuer à s'adapter. Notre schéma décennal prévoit d'accroître les capacités d'interconnexion avec tous nos voisins (par le biais de nouvelles infrastructures ou le renforcement d'infrastructures existantes). Ces évolutions permettront aux producteurs d'énergies renouvelables de disposer de nouveaux débouchés commerciaux et d'assurer l'alimentation de l'Europe lorsque vent et soleil ne sont pas au rendez-vous. Les réseaux sont ainsi des expressions concrètes de la solidarité entre les territoires régionaux, nationaux, européens.

Notre ambition est également de revisiter nos projets d'infrastructure et de tirer parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies. RTE prévoit de consacrer 10 à 20% de ses investissements dans le déploiement des technologies digitales dans le réseau. Je peux citer deux innovations majeures que sont le poste électrique nouvelle génération, qui permet d'intégrer jusqu'à 30% d'électricité supplémentaire issue de productions renouvelables à infrastructure égale ou les "lignes virtuelles" créées par les équipements "Ringo" qui permettent de répondre à des pics momentanés de production sans construire de nouvelles lignes.

Au-delà des infrastructures, la réussite de la transition énergétique passe par l'évolution et la simplification des mécanismes de marché pour les rendre accessibles à tous les nouveaux acteurs. Nous avons réalisé en France un important travail pour permettre la participation des consommateurs aux différents marchés de l'électricité. Ces travaux ont fait leur preuve : les consommateurs participent aujourd'hui activement à la gestion de l'équilibre en temps réel. La France est classée en tête de l'observatoire européen en matière d'effacement de consommation. Notre défi est désormais de ne pas limiter ces avancées aux effacements mais de travailler aussi avec les nouveaux arrivants pour faciliter leur entrée sur les marchés. Nous avons fait des propositions en ce sens dans le livre vert pour l'équilibrage du système électrique français publié en juillet 2016.

J'insiste enfin sur notre position d'agrégateurs de flexibilité. Dans un contexte d'accroissement de la production décentralisée, du développement de moyens de flexibilité de plus en plus nombreux (stockage, effacements de consommation, etc.), le réseau de transport offre des possibilités d'agrégation importantes à ces nouvelles technologies et révèle ainsi leur valeur pour les citoyens. Le rapport de RTE sur les réseaux électriques intelligents publié en juillet dernier illustre concrètement ces éléments.

FEE : Les nouveaux parcs éoliens, sous complément de rémunération, seront intégrés au marché de gros. Quelle est l'étape suivante pour renforcer son intégration au système électrique ?

FB : La réforme des mécanismes de soutien était un premier pas primordial vers l'intégration des énergies renouvelables dans le système électrique. La prochaine étape est tout aussi importante : les énergies renouvelables doivent passer du statut d'intermittent passif au statut d'intermittent actif au sein du système électrique. L'un des principaux sujets de discussion avec les producteurs est leur participation à la gestion en temps réel du système électrique.

Les parcs éoliens, en particulier, sont en mesure d'offrir des services de flexibilité au système électrique, et d'être rémunérés, le cas échéant, pour ce service. Il nous appartient d'embarquer les producteurs et de simplifier les règles de marché pour qu'ils y participent effectivement. Dans le cadre du raccordement des énergies renouvelables, nous travaillons également avec les producteurs pour trouver des solutions permettant de réduire les besoins de renforcement du réseau de transport et les coûts de raccordement. Une participation plus active des producteurs au mécanisme d'ajustement pourrait permettre de réduire les besoins en investissement sur le réseau d'environ 25 millions d'euros par an. Il s'agit d'une piste sérieuse d'évolution du cadre de régulation.

Ces deux chantiers sont d'autant plus importants qu'ils sont au coeur du paquet d'hiver proposé par la Commission européenne. Plus les discussions au niveau français seront avancées, plus nous serons collectivement en mesure d'être force de propositions et d'assurer que les nouvelles mesures européennes soient prises en faveur des consommateurs et de la sécurité d'alimentation électrique.

Propos recueillis par France Energie Eolienne

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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Réactions12 réactions à cet article

 

Je ne sais pas à quelle point le discours de RTE est sincère ou seulement de la com, mais s'il est sincère et réel je constate que c'est le jour et la nuit avec le distributeur ENEDIS avec lequel je dois travailler tous les jours. Je suis moi confronté à une entité lourde, bornée, obtue, parfois incompétente et d'un conservatisme sans borne. Je soupçonne même que leurs outils sont archaïques. ça fait plusieurs fois que je constate dans des articles que RTE semble non seulement ouvert à la transition énergétique mais surtout l'aborde avec un angle positif...ça nous ferait du bien une telle vision au niveau de la distribution.

AmonRa | 03 octobre 2017 à 13h52
 
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Tout ceci est du vent, une pub gratuite d'un ancien journaliste passé député au PS puis parachuté à la tête du RTE, organisme habituellement managé par un ingénieur de haut niveau.
Le but : intégrer l'éolien et le solaire à marche forcé pour permettre d'arrêter le nucléaire.
Sans que les problèmes colossaux induits par l'intermittence de fonctionnement de ces filières soient résolus. Ce qui n'empêche pas de subventionner avec l'argent des consommateurs (via la taxe CSPE qui gonfle nos factures EDF de plus de 20%) les producteurs de ces énergies intermittentes. De plus, les renforcements importants du réseau nécessités par ces énergies réparties sur le territoire, gonflent encore plus la facture d'électricité, dont la moitié est due à son transport.
On s'oriente vers un "système électrique" à l'Allemande, dont le kWh est deux fois plus cher qu'en France, et qui compense l'intermittence des éoliennes par d'immenses centrales qui brûlent du lignite et polluent toute l'Europe.
Bref l'utopie que constituent ces énergies intermittentes nous coûte de plus en plus cher et nous mènera dans une impasse, sauf miracle technologique comme la découverte d'un moyen de stockage nouveau, et c'est hautement improbable.
Il faudra bien se souvenir dans quelques années qui sont responsables, avec Brottes, de ce "changement de système".

stud38 | 04 octobre 2017 à 20h49
 
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@stud38, je crains que vous soyez complètement à la ramasse, votre discours ne tient plus et d'ailleurs même EDF, il était temps, a fini pas l'admettre. Le nucléaire même en 2030 ne sera jamais compétitif face au PV et à l'éolien, et le modèle de produire à pleine puissance 24h/24h n'est plus le bon.
Celui qui impose une marche forcée depuis 20 ans pour une énergie déjà dépassée c'est bien EDF en l'occurence.
L'intermittence des ENR n'est pas plus un problème que la non-variabilité du nucléaire. Pourquoi ? tout d'abord parce qu'elles ne sont pas toute intermittente (hydraulique, centrale thermique biomasse, geothermie, méthaniseur) et qu'en réalité elles sont variables mais prévisibles. Ensuite parce que notre consommation est également intermittente (variable et prévisible). RTE admet que le réseau de transport est suffisamment flexible pour supporter 70% d'ENR "intermittente" sans avoir besoin de stockage.
Quant à l'allemagne, renseignez-vous, si le particulier paie son électricité beaucoup plus cher ce n'est pas dû au coût du kWh mais à la fiscalité. En imposant un prix du kWh élevé les allemands son incités à faire des économies d'énergie. En France, EDF est responsable du développement massif du chauffage électrique (hérésie énergétique) et du fait que nos maisons sont des passoires, en validant des labels de constructions pas du tout à la hauteur des enjeux de la MDE. Un industriel allemand électrosensible paiera même son électricité moins chers qu'en France.

AmonRa | 05 octobre 2017 à 13h55
 
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@Amonra Sans vouloir vous vexer, vos connaissances sur l'électricité sont très superficielles car vos affirmations sont erronées à 100 % !
1- le nucléaire ne produit pas à pleine puissance, il module au contraire sa production pour s'adapter à la consommation et aux variations aléatoires des EnRi ( i comme intermittent)
2- si les prix des EnRi ont bien baissé, leurs technologies ne peuvent se développer que grâce à d'importantes subventions que finance la CSPE (taxe sur l'électricité qui plombe nos factures de près de 20%). Ce sont donc elles qui ne sont pas compétitives
3- Si vous additionnez des productions intermittentes, vous obtiendrez toujours une production intermittente contrairement aux productions des centrales nucléaires
4- les allemands payent en effet leur kWh environ le double de celui que nous payons en France en raison de leur CSPE : c'est une taxe, mais elle est due exclusivement aux EnRi, c'est donc à cause du choix technologique que nos voisins sont pénalisés
Enfin, je suis d'accord sur le fait que nous sommes en retard par rapport à l'Allemagne quant à l'isolation des logements. Mais cela n'a rien à voir avec le type de chauffage utilisé ! Avec une passoire thermique vous gaspillerez aussi beaucoup de gaz ! De plus pourquoi qualifiez-vous le chauffage électrique d'hérésie ? C'est même la meilleure solution d'un point de vue économique comme écologique sous la forme de PAC. Mais peut-être préférez-vous le gaz et que vous foutez des émissions de CO2

stud38 | 05 octobre 2017 à 23h14
 
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@stud38, je pense que vous me sous-estimez, mais je vais tenter de vous le prouver.
1) la modularité historique du nucéaire est de 5%, personnellement je n'appelle pas cela variabilité puisque le besoin est bien supérieur. La vraie variabilité des centrales nucléaire est extrêmement récente ce qui rejoint parfaitement ce que je disais sur la prise de conscience d'EDF et un changement de modèle. Ce qui n'est pas dit c'est que, comme une centrale nucléaire c'est avant un coût fixe, la faire fonctionner au 2/3 de sa puissance augmente d'autant le prix du kWh. CQFD, le nucléaire n'est plus et sera de moins en moins rentable.

AmonRa | 06 octobre 2017 à 16h29
 
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2) Les ENR sont subventionnées ? oui et alors, le nucléaire l’a été et l’est toujours. Sauf que le financement des ENR est extrêmement transparent (CSPE en effet) ce qui n’est pas le cas du nucléaire. Paie-t-on la recherche sur le nucléaire dans notre facture EDF ? le budget du CEA c’est 4 milliards par an. Paie-t-on le démantèlement des centrales dans notre kWh ? Non, EDF a bouffé les provisions qu’il avait constitué, et les nouvelles provisions ne sont toujours pas à la hauteur de la réalité. En parallèle allez voir les dernier résultats des AO CRE pour les centrales photovoltaïques au sol (5MWc ou 17MWc), ils ressortent en moyenne à 55€/MWh bien en dessous du nucléaire. Allez voir les dernier AO CRE sur l’autoconsommation (500kWc), la compensation n’est plus que de 10€/MWh alors que l’on est sur une énergie déjà distribuée ! CQFD, le photovoltaïque est déjà plus rentable que le nucléaire

AmonRa | 06 octobre 2017 à 16h30
 
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2’) Concernant la CSPE, je connais très bien. Si vous êtes honnête, vous admettrez que cela ne finance pas que les ENR. Si vous êtes encore plus honnête, vous remarquerez que l'augmentation drastique de celle-ci est en effet dû au PV entre 2011 et 2012 du à la très mauvaise gestion de la filière par gouvernement Sarkozy (toute la filière attendait une baisse des Crédit d'Impôt et du prix du kWh suite à la baisse du prix des installations), mais que depuis, l’éolien et le PV impacte très peu la hausse de la CSPE alors que les dispositions sociales sont en fortes augmentations. Cette augmentation pour moi est due à une mauvaise gestion des politiques et pas à la filière PV. Ensuite si vous êtes toujours honnête vous admettrez que le calcul de la CSPE est faussé par le fait que lorsqu'on "subventionne" une installation de 3kWc chez un particulier, l'électricité produite est déjà distribuée alors que sera inclus dans la CSPE la différence de l’obligation d’achat avec le prix spot (non transporté-non distribué). Nous savons tous les 2 que l’énergie produite sous obligation d’achat ne remontera quasiment jamais au-delà du transfo BT et encore moins sur le réseau de transport. Un calcul honnête tiendrait compte aussi du coût évité sur le transport et la distribution.

AmonRa | 06 octobre 2017 à 16h34
 
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3) Je considère que vous avez tort, car ça s’appelle le foisonnement. Si je regarde ma consommation à titre individuelle elle est très intermittente. Si je regarde la consommation à l’échelle du transfo elle le sera mois et enfin à l’échelle national on fini par avoir une courbe de charge variable mais très lissé. Ce qui est vrai pour la consommation l’est également pour la production. Un nuage qui passe sur une installation photovoltaïque, ne passe pas forcement sur les autres, si l’on ajoute toutes les autres sources d’énergies renouvelables on fini par avoir quelques chose de beaucoup moins intermittent que vous le dites, mais plutôt quelquechose de variable et prévisible !
4) Je maintiens que vous avez toujours tort. La CSPE est payée par tous les consommateurs, donc si vous aviez raison un gros industriel electro-intensif devrait payer son électricité beaucoup plus chère en Allemagne qu’en France. Hors pour ces 2 industriels le prix est identique (voire même inférieur en Allemagne). Preuve que la fiscalité pour les particuliers est voulue et pas due aux ENR (TVA de 41% au lieu de 20,6 en France, redevance de concession de 18cts au lieu de 9cts en France, taxe sur l’électricité de 20cts contre 0 en France…etc).

| 06 octobre 2017 à 16h36
 
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Quant au chauffage électrique, je maintiens c’est une hérésie sur le plan énergétique et ne me sortez pas l’argument du « un radiateur électrique à un rendement de 100% ». Nous savons que ce qui compte c’est l’énergie primaire et elle est 3 fois supérieure pour un chauffage électrique que pour une chaudière fioul ou gaz. En ce qui concerne les PAC, pour moi seules les eau/eau sont valables et consomme la même énergie primaire qu’une chaudière fioul ou gaz, pour le reste je laisse cela aux escrocs qui les vendent aux particuliers !
En ce qui me concerne, la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas, c’est pour cela que je fais construire une maison passive, chauffée uniquement par un poêle à bois (2 stères par an selon mon thermicien…RDV dans quelques années pour mesurer la réalité), de l'ECS solaire, le tout accompagné d'une installation PV, d'une récupération d'eau de pluie et d'un traitement d'eau par phyto-épuration !

AmonRa | 06 octobre 2017 à 16h39
 
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@Amonra
Je réponds sans détailler car je vois qu'il faudrait reprendre toutes les bases qu'il vous manque.
1- le nucléaire module de 20 à 100 % à la demande, sans difficulté et depuis belle lurette. Cette qualité indispensable au réseau est peu rémunérée actuellement mais le sera forcément quand EDF décidera de fonctionner en entreprise privée et non plus en service public d'Etat.
2- Le nucléaire n'a jamais été subventionné, et l'État actionnaire qui aurait dû le financer a laissé EDF emprunter sur les marchés. Quand au CEA, il fait de la recherche fondamentale autant sur le nucléaire que sur les renouvelables. La vraie recherche appliquée à l'électricité se fait à la R&D d'EDF.
3- Votre charabia sur la CSPE est incompréhensible. Les 2/3 de la CSPE correspondent aux aides à l'éolien et PV et sont payés par tous les consommateurs dont la facture est plombée de près de 20 %, et encore hors TVA ! Que les industriels allemands en soient en partie exonérés dans leur pays ne change rien à la réalité en France.

stud38 | 06 octobre 2017 à 19h33
 
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@Amonra (suite et fin !)
4- Foisonnement est le terme utilisé par ceux qui ne comprennent rien aux variables aléatoires. Grosso modo, on montre que quand on installe 100 GW de sources intermittentes (solaire, éolien) on ne peut garantir par le "foisonnement" que 1 GW, autrement dit il faut compenser les 99 GW restant avec des sources pilotables.
5- Gardez vos élucubrations sur l'énergie primaire ou sur la supériorité du chauffage au fioul ou même au bois. Ce qui compte, c'est le prix final de l'énergie et le fait qu'elle n'émet pas de CO2. Dans ce cadre, une PAC bat toutes les chaudières au fioul, gaz ou au bois.
Allez, un seul point d'accord : il faut éviter le gaspillage, donc bien s'isoler. Une fois cela fait, la meilleure énergie est celle qui satisfait nos besoins, et non pas "celle que l'on ne consomme pas" : cette phrase inventée par les écolos bobos est vide de sens ! Sinon allez l'expliquer aux personnes défavorisées qui n'ont pas les moyens de se chauffer convenablement.

stud38 | 06 octobre 2017 à 19h36
 
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@stud38, vous étiez crédible même si on décelait de la mauvaise foi, mais là vous êtes allé un peu loin, ça vous décrédibilise. C'est facile, quand on est pas d'accord de parler de charabia, d'élucubration et, l'insulte suprême, d'écolo-bobo, pour rabaisser ceux qui ne pensent pas comme vous.
1) parce qu'en plus il faudra vous rémunérer sur l'énergie que vous ne produirez pas ? vous avez vraiment peur de rien !
2) là c'est trop fort ! parce que la recherche fondamentale c'est pas de la recherche peut-être ? ce budget n'est pas dans la facture d'électricité donc c'est une subvention ! la partie solaire (thermique et PV) représente moins d'1% du budget du CEA, ce sont les fabricants qui paient leur recherche. L'Union Européenne montre que 70% des subventions pour la R&D de l'énergie sont destinés au nucléaire. Nucléaire jamais subventionné, on me l'avait jamais faite !
4) Tous les gestionnaires de réseau utilisent le foisennement, mais ils ne comprennent rien c'est sûr ! Et puis vous n'êtes pas de mauvaise foi quand vous l'appliquez au ENR (1%)...à peine !
5) élucubration ? quand c'est la base pour comparer les énergies entres elles ? En hiver, quand le chauffage élec tourne à plein, les centrales thermiques aussi. On produit de l'élec avec du fioul ,rendement 55% (nucléaire 33%), on la transporte on la distribue (perte environ 20%). Le particulier même avec une chaudière fioul (>95%) émettrait moins de CO2 si cher à votre argumentation.

AmonRa | 09 octobre 2017 à 16h03
 
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