Les variétés végétales obtenues grâce à de nouvelles techniques telles que la mutagénèse, la transgénèse, l'agroinfiltration, etc. continuent de provoquer des remous. Le commissaire européen à la santé et à la sécurité sanitaire, Vytenis Andriukaitis souhaiterait qu'un nouveau cadre réglementaire pour ces nouvelles techniques soit mis en place après les élections européennes de mai 2019, selon l'association Inf'OGM.
En juillet dernier, la Cour de justice européenne avait arbitré le débat dans le sens des associations à l'origine de sa saisine : les organismes obtenus par mutagénèse sont bien des OGM. Ils doivent donc respecter la Directive OGM.
"La décision de la Cour de justice de l'Union européenne est une victoire pour la transparence. Une transparence qui n'est pas un frein à la compétitivité des entreprises mais un gage pour les consommateurs qu'ils sachent ce qu'ils consomment et pour les agriculteurs, ce qu'ils cultivent, a réagi Christophe Noisette, rédacteur en chef d'Inf'OGM. En refusant d'appeler ces OGM des OGM et à le réguler comme tel, ce sont les citoyens qui seront les premières victimes".
