Pour cette jeune députée de 31 ans qui s'est déjà illustrée en prenant fermement partie pour la Charte de l'Environnement, il n'est pas question de boycotter ces produits, pas plus que de renoncer aux progrès réalisés grâce à la chimie, mais [...] d'alerter sur les risques qu'une consommation excessive de certains produits [...] peut faire peser sur la santé.
La députée estime que la signalisation actuelle est insuffisante (multiple, complexe, trop peu visuelle) et ne satisfait pas aux nécessités de prise de conscience des risques d'exposition récurrentes.
Devant l'Assemblée nationale, elle a indiqué l'évolution alarmante de pathologies (cancers, asthme, bronchiolites), constaté dans l'ensemble des pays industrialisés. L'asthme a par exemple augmenté de 150 % en quinze ans et concerne aujourd'hui 1 enfant sur 7.
Elle a invité les députés à s'interroger sur les effets des pollutions sur la santé et notamment l'exposition chronique aux substances chimiques.
Le gouvernement avait présenté un plan national santé et environnement (PNSE) en juin dernier, premier projet de prise en compte globale de cette problématique. Ce PNSE, établi pour la période 2004 – 2008, rassemble les actions que le Gouvernement devra mettre en œuvre pour réduire les atteintes à la santé des Français liées à la dégradation de notre environnement (air, eau, produits chimiques). Il vise notamment à améliorer les connaissances sur l'impact des substances chimiques et leur contrôle.