Le choix du cadeau :
Le choix d'un cadeau est souvent synonyme d'originalité mais doit également plaire à son destinataire. Pour qu'en plus il soit respectueux de l'environnement l'ADEME propose quelques pistes de réflexion :
Des cadeaux respectueux de l'environnement sont dans un premier temps des cadeaux que leur bénéficiaire utilisera et gardera longtemps, parce qu'ils sont utiles, attachants, robustes ou encore évolutifs. À l'opposé du dernier gadget à la mode, qui, outre les impacts liés à sa fabrication, sera très rapidement oublié ou jeté à la poubelle.
Ce sont également des cadeaux intéressants grâce à leur technologie ou leur composition. Pour une calculatrice, une lampe de poche ou de jardin, l'énergie solaire est la bienvenue. Si les piles sont encore nécessaires comme c'est le cas pour de nombreux jouets électroniques, il faudrait penser aux piles et accumulateurs rechargeables. Pour des objets en bois pourquoi ne pas favoriser un bois local provenant de forêts gérées durablement ? Et si on veut aller plus loin dans la démarche, des objets eco-conçus seraient l'idéal. À travers l'éco-conception, l'environnement est pris en compte de la phase de fabrication à la fin de vie du produit.
Outre l'objet en lui-même, son emballage a un impact important sur la production de déchets. Il faudrait donc privilégier des emballages recyclables en papier, carton ou papier recyclés et éviter les papiers métallisés ou plastifiés. Les sacs en tissus ou les boîtes en bois peuvent être également des solutions puisqu'ils sont réutilisables et peuvent dans certains cas constituer des cadeaux en eux-mêmes.
Et pour certains cadeaux, les emballages ne sont pas nécessaires. C'est le cas des cadeaux dématérialisés : chèques cadeaux, invitation à un spectacle, musique, film ou livre téléchargés légalement ou abonnement numérique.
Les cadeaux peuvent également présenter un intérêt par les questions qu'ils suscitent et les réponses qu'ils apportent (jeux d'éveil et de sensibilisation à l'environnement, ouvrages dédiés au développement durable) ou par les messages qu'ils véhiculent : articles issus du commerce équitable, aliments issus de l'agriculture biologique,etc.
L'ambiance de fête :
Les fêtes de fin d'année sont synonymes de belles tables, de pièces illuminées et de bons repas. Pour la décoration, l'éco-gestes consisterait à éviter les nappes en papier, la vaisselle jetable ou les objets à usage unique et à privilégier les nappes, serviettes, assiettes et verres traditionnels.
Quant à la décoration, l'électricité n'est pas une fatalité. L'ADEME propose de substituer les guirlandes électriques par des guirlandes de couleur non électriques et d'opter pour un éclairage intime voire économique grâce aux ampoules à basse consommation.
L'organisation du repas :
Pour les longs repas de fêtes, il est souvent délicat de bien doser l'achat de produits alimentaires. Toutefois, il est possible de limiter les déchets en évitant les conditionnements trop petits, sources d'un surplus d'emballages, et en veillant à choisir des emballages qui font l'objet d'une collecte sélective.
Côté menu, l'idéal est de favoriser des aliments de saison, afin d'éviter de longs transports ou la culture sous serres chauffées, activités particulièrement consommatrices d'énergie. Au moment des courses, le cabas ou le panier sont de rigueur.
Enfin, ces moments de retrouvailles nécessitent des invitations, puis des cartes de voeux. Pourquoi ne pas profiter des nouvelles technologies et opter pour des envois électroniques ?
Le lendemain de fête :
Les lendemains de fête sont généralement synonymes de nettoyage et de poubelle à sortir alors si les conseils précédents ont été suivis il faudra penser au tri sélectif. La collecte de journaux et de magazines peut accueillir le papier propre, plié de préférence, à l'exception des papiers métallisés ou comportant du plastique, qui ne sont pas recyclables.
En ce qui concerne les déchets organiques, le compostage est possible au fond du jardin grâce à un composteur individuel. Pour le sapin, c'est plus délicat. Les partisans du sapin végétal non traité et provenant de cultures gérées durablement pourront peut-être le replanter dans leur jardin. Si ce n'est pas possible, la déchetterie de la commune le prendra en charge au titre des déchets verts. Quant aux partisans du sapin artificiel en plastique recyclé, ils prendront soin de le maintenir en bon état pour le réutiliser l'année prochaine.
Enfin, pour les surplus ou le vieil objet que vient de remplacer le dernier cadeau, les associations caritatives du quartier les attendent.
Même si tous ces conseils peuvent paraître dérisoires face à des problématiques environnementales mondiales plus complexes, ils ont pour but de sensibiliser les citoyens et de faire prendre conscience que chacun à son rôle à jouer à son échelle et en fonction de ses moyens. Même s'il faut reconnaître que dans certains cas, par exemple les produits éco-conçus, les informations restent difficile à trouver.
Article publié le 16 décembre 2005
