Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Une Française nommée Consule honoraire de Tuvalu

Le Conseil des Ministres Tuvaluen a entériné la proposition du Premier Ministre Apisai Ielemia de nommer Consule honoraire de Tuvalu en France Gilliane Le Gallic, journaliste, réalisatrice et Présidente de l'association Alofa Tuvalu depuis 2005.

Nomination  |  Gouvernance  |  
La confiance naît en 2003 lors du tournage du documentaire « Nuages au Paradis » sur les effets des changements climatiques dans l'archipel. Touchée par l'imminence de la menace qui pèse sur la plus petite nation du monde, la réalisatrice imagine un plan d'assistance « Small is Beautiful » (SIB). L'objectif : aider Tuvalu à survivre en tant que nation à travers la mise en place d'actions concrètes de lutte contre l'effet de serre, immédiatement utiles à Tuvalu et reproductibles ailleurs.

A la demande du Gouvernement Tuvaluen, et avec l'assistance du Ministère des Affaires Etrangères Français et de l'ADEME, elle coordonne en 2005 un audit sur l'énergie dont les recommandations sont intégrées à la politique énergétique du pays. L'une d'elles, la mise en place d'un centre de formation aux énergies renouvelables, prend forme depuis deux ans grâce à de nombreux soutiens, dont l'Unesco qui intègre SIB aux actions remarquables de sa Décennie de l'Education au Développement Durable.

Suite aux démonstrations réalisées en public l'an dernier par Gilles Vaitilingom, (CIRAD), la Française rejoint l'archipel pour une mission de 4 mois pour travailler sur différents projets : production de biodiesel de coprah pour des moteurs non modifiés, de gaz à partir de la combustion de déchets organiques et d'essence de sève de jeunes pouces du cocotier (todi), une première.

Le plan prévoit en outre l'étude des solutions d'adaptabilité, et si l'évacuation devenait inévitable, la recherche de terres d'asiles et la défense du statut de « réfugiés climatiques ».

En remettant ce titre à Gilliane Le Gallic, le pays officialise la position « d'ambassadeur pour l'environnement » de l'ONG, qui a déjà largement contribué à faire connaître l'archipel, exemple de ce qui nous attend tous si nous n'y faisons rien.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires