Dans la majorité des dossiers d'enregistrement des substances chimiques contrôlés par l'Agence européenne des produits chimiques (Echa) en 2018, des informations de sécurité importantes étaient manquantes. "Les chiffres donnent une image similaire à celle des années précédentes", précise l'agence de l'Union européenne.
Sur les 286 enregistrements contrôlés, l'Agence a demandé des informations complémentaires permettant de prouver que les substances pouvaient être utilisées de manière sûre dans 211 cas. Suite à ces demandes, "la plupart des déclarants mettent à jour leurs dossiers avec des informations conformes", veut rassurer l'Echa.
En 2018, l'Agence et les autorités des États membres ont réalisé 114 évaluations. L'Echa a fait 63 demandes d'informations complémentaires afin de clarifier les inquiétudes relatives à certaines d'entre elles. Sur la base de ces résultats, l'Agence a publié des recommandations sur la manière dont les déclarants peuvent améliorer leurs dossiers.
En août dernier, une enquête de l'Institut fédéral allemand de l'évaluation des risques (Bfr) et de l'Agence allemande de l'environnement (UBA) avait révélé que seulement 31 % des produits chimiques fabriqués ou importés en Europe étaient conformes au règlement Reach.
