Depuis le 1er juillet 2022, la ville de Montpellier et une dizaine de communes environnantes sont concernées par une ZFE, ou zone de faibles émissions. Une zone réglementée pour exclure peu à peu les véhicules les plus polluants dans les centres urbains, qui occasionnent des troubles sanitaires importants chez les habitants. D'ici à 2028, seuls les véhicules arborant une vignette Crit'Air 1 ou électriques seront autorisés dans la métropole. Exit les Crit'Air 2, 3, 4 ou 5. Beaucoup de propriétaires vont devoir soit changer de véhicules, soit modifier leurs habitudes, en utilisant les transports en commun, le vélo ou encore en marchant.
Pour qu'évoluent les habitudes de déplacements, notamment du domicile au travail, qui est le cœur de cible de cette mesure, la métropole entend proposer des solutions alternatives et réaliser des investissements importants. « Nous engageons 1,5 milliard d'euros d'investissement public, soit le budget le plus important de toutes les métropoles de France, pour créer une cinquième ligne de tramway, réaliser l'extension de la ligne 1 pour relier nos deux gares de train, et 5 lignes de bus-tram. Finalement, 83 % des habitants de la métropole et 98 % des Montpelliérains seront desservis par une ligne de bus régulière, par une ligne de bus-tram ou par une ligne de tramway », explique Julie Frêche, chargée des transports à la métropole.
Autre mesure phare : la gratuité des transports en commun pour tous en 2023. C'est déjà le cas pour les moins de 18 ans et « le nombre d'usagers de cet âge aujourd'hui a triplé », preuve de l'efficacité de l'offre.
Le vélo fait aussi partie de la palette de solutions. « Nous engageons 150 millions d'euros pour réaliser notamment les vélos-lignes, avec un réseau express vélo de 250 km », qui doit relier les communes de la métropole, précise l'élue.
Il existe néanmoins des dérogations (à découvrir dans la vidéo).