L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe) a publié le bilan intermédiaire de l'animation des réseaux des plans et programmes de préventions et des territoires zéro déchet zéro gaspillage (ZDZG). L'analyse a été conduite par l'association Rudologia, qui fédère les grands acteurs de la filière des déchets.
Parmi les principales conclusions, l'association souligne que l'organisation de rencontres régionales constitue un élément clef du dispositif d'animation : neuf animateurs sur dix y participent et un peu moins d'un animateur sur deux de manière systématique, selon le document. A l'inverse, les rencontres nationales ne suscitent pas la même adhésion. Autre point faible : l'absence de capitalisation et de suivi des travaux produits lors des rencontres. L'efficacité des outils mis à disposition se heurte également à un manque de lisibilité sur leur intérêt et leur potentiel. Enfin, l'association pointe un manque d'implication de référents nationaux Ademe et certaines directions régionales.
Concernant les pilotes ZDZG, un sur trois manque d'outils ou de méthode pour maintenir une dynamique territoriale ainsi que pour évaluer leur projet à l'issue des trois années.
Selon Rudologia, pour la prochaine période (2017-2019), l'Ademe devra faire évoluer le dispositif d'animation en prenant en compte trois éléments : le transfert de la compétence déchet des départements vers les régions (les animateurs de plans étant des agents des Conseils départementaux), l'évolution de la carte intercommunale et enfin l'arrivée des territoires ZDZG. Ces derniers élargissent en effet la question à la gestion des déchets et à l'Economie circulaire. Ces préconisations alimenteront la rédaction du cahier des charges du prochain marché d'animation qui sera lancé courant 2016.
