La FNAB craint que les autorisations actuellement en attente au niveau européen soient ''débloquées''. La Commission ''torpille le niveau européen des évaluations des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM)'', estime la fédération en dénonçant ''un assouplissement des autorisations''. La FNAB appelle à renforcer ''l'évaluation technique et environnementale des OGM au niveau européen''. Les PGM ''n'ont pas l'élégance de s'arrêter aux frontières. Comment se réjouir de pouvoir interdire en France un OGM s'il nous revient par les effets de contaminations aux frontières, et par le commerce ? Car seule la culture pourra être bannie sur un territoire national, pas la vente de la récolte'', souligne-t-elle.
La FNAB appelle le ministre du développement durable Jean-Louis Borloo à ''maintenir sa position'' contre cette forme de renationalisation des autorisations. ''Ce dernier a jugé inacceptables les propositions de la Commission européenne dès lors qu'elles ne répondent pas à la demande d'amélioration du niveau d'expertise pour les homologations et les autorisations votée à l'unanimité en décembre 2008'', a rappelé la FNAB. ''La question est maintenant de savoir si le gouvernement français maintiendra cette position pour se donner les moyens d'entraîner avec lui une coalition de pays membres pour les discussions de l'automne''.
Article publié le 21 juillet 2010